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Les tops et les flops

Eurosport
ParEurosport

Publié 01/07/2008 à 12:30 GMT+2

L'Euro 2008 a marqué l'éclosion au premier plan d'Andreï Arshavin et de Luka Modric. La victoire de l'Espagne a également marqué une prime au jeu et à l'attaque. En revanche, la France, la Grèce et Cristiano Ronaldo ont déçu. Retour sur les tops et les fl

LES TOPS
. L'Espagne
44 ans que les Espagnols attendaient ça. Depuis l'Euro 1964, la Roja n'était plus parvenue à sortir son épingle du jeu malgré parfois un immense réservoir de joueurs. Et c'est finalement Luis Aragones, qui quitte ses fonctions après l'Euro pour rejoindre probablement Fenerbahçe, qui a vaincu le signe indien en restant fidèle aux valeurs de la sélection : un jeu technique et porté vers l'avant. Derrière ses stars (Torres, Villa, Casillas, Puyol), le "sage" a réussi l'amalgame avec des révélations comme David Silva ou des confirmations comme Marcos Senna. Avec une moyenne d'âge de 26 ans, l'Espagne a désormais l'avenir devant elle.
. Andreï Arshavin
Le football russe est de retour au premier plan et Andreï Arshavin n'y est pas pour rien. Suspendu lors des deux premiers matches, le meneur de jeu du Zénit Saint-Pétersbourg a ensuite porté la Russie jusqu'en demi-finale. Déjà vainqueur de la Coupe de l'UEFA, il a éclaté au grand jour en Suisse et en Autriche. Son bilan parle de lui-même : deux buts et deux passes décisives face à la Suède et aux Pays-Bas. A chaque fois, il a été élu homme du match, avant de s'éteindre face à l'Espagne. Mais Arshavin s'est fait un nom et les plus grands clubs lui font désormais les yeux doux, le Barça ou Chelsea en tête.
. Luka Modric
Même numéro de maillot (14), même chevelure et la même technique brillante. Le milieu croate aura ravi les nostalgiques de Johan Cruyff. Il aura surtout été l'une des grandes révélations de l'Euro 2008. Si sa sélection a échoué aux tirs au but, en quarts de finale contre la Turquie, Luka Modric s'est imposé comme l'un des espoirs du football international. Digne héritier des artistes de l'ex-Yougoslavie, amateurs des dribbles et de la passe millimétrée, il devra désormais confirmer à Tottenham.
. L'attaque
Pour aller loin dans cet Euro, il fallait absolument mettre de côté tout calcul et ne se préoccuper que d'une chose: attaquer. Les champions et vice-champions du monde italiens et français l'ont appris à leurs dépens, en étant éjectés prématurément faute d'avoir fait évoluer leur jeu en deux ans. L'Allemagne, l'Espagne, la Russie de Guus Hiddink ou les Pays-Bas, qui ont passé à la moulinette l'Italie (3-0) et la France (4-1) au premier tour, ont montré la nouvelle voie à suivre.
. La Turquie
Avec la Russie, la Turquie est l'invitée surprise de cet Euro. Six ans après, les hommes du bouillant Fatih Terim ont prouvé que leur demi-finale lors de la Coupe du monde 2002 n'était pas un hasard. De retour dans le dernier carré, ils ont affiché une énorme force mentale à l'image de leurs retournements de situation face à la Suisse, la République tchèque et la Croatie. Mais, réduits à 14 joueurs, les joueurs du Bosphore ont fini par chuter face à l'éternelle Allemagne.
LES FLOPS
. La France
Le crash de l'Euro a eu lieu à Zurich le 17 juin dernier. Battue par l'Italie (2-0), l'équipe de France a quitté la compétition par la petite porte. Sans aucune victoire, avec un petit point marqué face à la Roumanie (0-0), un petit but inscrit par Thierry Henry (face aux Pays-Bas) et une valise pleine de buts encaissés (6). Favorite des sélectionneurs avant le tournoi, la France n'a pas pesé lourd. L'amalgame entre les jeunes et les anciens ne s'est pas fait et les hommes de Raymond Domenech ont traversé l'Euro comme des fantômes.
. Luca Toni
Meilleur buteur en Bundesliga (24 réalisations) et en Coupe de l'UEFA (10), il se savait très attendu. Mais Luca Toni est resté muet pendant quatre matches. Comme l'ensemble de l'attaque italienne puisque seuls Panucci, De Rossi et Pirlo ont trouvé le chemin des filets pour la Squadra Azzurra. Pourtant, "Der Bomber" a eu les occasions de marquer, à l'image de son match face à la France. Mais même le penalty et l'expulsion d'Eric Abidal ne sauveront pas son bilan. Le Bayern espère vite retrouver son serial buteur.
. La Grèce
Le champion d'Europe en titre n'a pas tenu son rang. Pourtant, la Grèce n'avait pratiquement rien changé depuis l'Euro 2004. Et c'est bien le problème. La défense, qui faisait la force de la sélection, est apparue vieillissante. Face à la Suède (0-2), la Russie (0-1) et l'Espagne (1-2), l'arrière-garde a pris l'eau. Finalement, la meilleure analyse est à mettre à l'actif d'Otto Rehhagel. "En 2004, un miracle s'est passé. Un miracle se répète peut-être tous les 30 ans, pas plus", a avoué le sélectionneur. L'heure est désormais à la remise en cause.
. Petr Cech
La saison a été difficile pour le portier tchèque. Accablé par les blessures, Petr Cech a tout vu lui glisser entre les mains avec Chelsea : le championnat, la Coupe de la Ligue et surtout la Ligue des Champions. A l'Euro, c'est le ballon qui lui a échappé. Alors que la République tchèque se dirigeait vers les quarts de finale, l'ancien Rennais s'est rendu coupable d'une faute de main dont il est peu coutumier pour permettre aux Turcs de revenir à 2-2 avant de s'imposer 3-2. Heureusement pour lui, la saison est finie. Vivement la prochaine.
. Cristiano Ronaldo
Après avoir survolé la saison avec Manchester United (31 buts en 34 matches en Premier League), remportant au passage le championnat et la Ligue des Champions, il devait tout casser à l'Euro. Finalement, Cristiano Ronaldo n'a montré son talent qu'avec parcimonie. Le temps de faire illusion face à la République tchèque (3-1) avec un but et une passe. Dès l'élimination du Portugal, il a exprimé son désir de s'engager au Real Madrid après cinq années passées chez les Red Devils. Ses priorités étaient visiblement ailleurs.
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