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Torres, un pour tous

Eurosport
ParEurosport

Publié 29/06/2008 à 07:50 GMT+2

Star de l'Espagne, Fernando Torres incarne parfaitement la sélection ibérique, où les individualités travaillent au service du collectif. Si "El Niño" s'est fait discret depuis le début de l'Euro, il reste cependant indispensable à la Seleccion. Surtout a

Pour l'instant, on n'a quasiment pas entendu parler de lui. Annoncé comme l'une des grandes stars de l'Euro 2008, Fernando Torres s'est fait plutôt discret depuis le début de la compétition. Une passe décisive, une brève altercation avec Luis Aragones, un but et basta. Pour un joueur qui a claqué à 24 reprises en championnat cette saison, avec Liverpool, le bilan est plutôt maigre. D'un point de vue comptable. Sur le terrain, "El Niño" s'est toujours montré irréprochable. Il a juste laissé son costume de buteur prolifique sur les bords de la Mersey, laissant David Villa jouer le rôle de finisseur avec la Seleccion. L'ancienne idole de Vicente Calderon apparait plutôt en retrait. Mais il n'en reste pas moins indispensable.
D'ordinaire, les buteurs supportent assez mal de ne pas marquer. Fernando Torres ne rentre pas dans cette catégorie. "Ici, on me demande de jouer différemment par rapport à Liverpool, où je passe l'essentiel de mon temps dans la surface. Avec l'Espagne, je dois aller souvent sur les côtés ou décrocher pour venir chercher des ballons au milieu. Mon travail est différent. J'ai moins d'occasions, mais je suis plutôt satisfait du travail que je fais pour l'équipe", analyse l'attaquant de la Furia Roja.
"Nous avions besoin de Villa"
Il en sera de même face à l'Allemagne. A une différence près. Car David Villa, blessé, ne sera pas à ses côtés à la pointe de l'attaque. Pour Fernando Torres, c'est un vrai coup dur. "Parce que c'est un joueur important pour nous et qu'il l'a démontré. Je me mets à sa place, et j'imagine que c'est un moment très compliqué pour lui car c'est frustrant de ne pas pouvoir aider son équipe. Nous avions besoin de Villa, plus que jamais", affirme "El Niño".
Il va cependant falloir faire sans, et Fernando Torres va retrouver un système relativement proche de celui qu'il connait à Liverpool, où il évolue la plupart du temps seul à la pointe de l'attaque. L'un dans l'autre, il pourrait y trouver son compte. Unique cible de passeurs de la qualité de Xavi, Iniesta, David Silva ou Cesc Fabregas, appelé à remplacer Villa, il devrait avoir plus d'occasions que lors des précédentes rencontres. Et il rêve évidemment d'inscrire ce but qui offrirait le premier titre de champion d'Europe à l'Espagne depuis 1964. "Je donnerais n'importe quoi pour ça. Mais je signe aussi pour gagner sans marquer. Nous voulons entrer dans l'histoire en tant que groupe. C'est le secret de cette équipe. Au-delà des individualités, c'est un vrai bloc", estime Torres. Il est bien placé pour en parler.
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