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André-Pierre Gignac (équipe de France) : "On a un objectif commun, c’est de la gagner"

Martin Mosnier

Mis à jour 07/06/2016 à 14:22 GMT+2

EURO 2016 – Les masques tombent à trois jours de l’Euro. Comme Morgan Schneiderlin ou Christophe Jallet avant eux, André-Pierre Gignac et Laurent Koscielny ont clairement affiché leurs ambitions de victoire finale. Le buteur des Tigres de Monterey a même avoué à demi-mots que Didier Deschamps était dans le même état d’esprit.

Andre-Pierre Gignac avec l'équipe de France - 2016

Crédit: Panoramic

Officiellement, une demi-finale contenterait la FFF et Didier Deschamps. Dans les faits, c’est une autre histoire. Les Bleus ne se cachent plus. A trois jours du début de la compétition et de leur entrée en piste face à la Roumanie, ils n’ont qu’une chose en tête : aller au bout. "L’objectif c’est la demi-finale ? Vous me l’apprenez", nous a ainsi confié Samuel Umtiti lundi. Vingt-quatre heures plus tard, Laurent Koscielny et André-Pierre Gignac sont sur la même longueur d’onde.
"On a un objectif commun, c’est de la gagner", a lâché un André-Pierre Gignac sûr de son fait. Même son de cloche chez Laurent Koscielny : "La compétition se déroule chez nous. On doit avoir l’ambition de la gagner. Les deux derniers évènements sur le sol français, c’était en 1984 et 1998." Deux victoires qui servent de boussoles aux Bleus de Didier Deschamps.

Deschamps bienveillant contrairement à 2014

Cette confiance en eux, les Bleus l’ont construit au fil de matches amicaux réussis. Ils restent sur une série inédite avant une grande compétition de neuf matches lors de leur dix dernières sorties. "Tout le monde va vouloir nous battre", a averti Gignac. "Mais honnêtement, on a une confiance en nous. On ne lâche jamais et on a arraché des victoires dans les derniers moments comme aux Pays-Bas ou face au Cameroun."
En 2014, après la qualification pour les 8es de finale, Bacary Sagna et Morgan Schneiderlin, grisés par le bon début de compétition, avaient clairement affiché leurs ambitions de gagner la Coupe du monde. Quelques heures après leur passage devant la presse, Didier Deschamps les avait repris dans l’intimité du vestiaire. Cette fois, il y a fort à parier que le sélectionneur leur a donné le feu vert. Ils sont trop nombreux à avoir fait tomber les masques pour ne pas y voir en filigrane la bienveillance de Deschamps.
"Pour l’instant, il ne nous a pas tiré les oreilles", s’est amusé Gignac ce mardi. Avant d’avouer à demi-mots que son ancien coach à l’OM n’avait pas d’autres objectifs que la victoire finale : "Avec moi, vous n’aurez pas de scoop mais on a un objectif commun et le coach est inclus dedans. Vous pouvez penser ce que vous voulez." Eux ne veulent pas se cacher derrière les forfaits en cascade de joueurs cadres (Varane, Sakho, Diarra). Des circonstances qui pourraient pourtant leur servir de parfait pare-feu. Mais l’équipe de France a choisi de regarder vers le haut.
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