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Angleterre : Démission du sélectionneur Roy Hodgson

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 28/06/2016 à 00:05 GMT+2

EURO 2016 - Quelques minutes après l'élimination de l'équipe d'Angleterre face à l'Islande (2-1) en huitièmes de finale, le sélectionneur Roy Hodgson a annoncé sa démission. Il avait pris ses fonctions à la tête du Three Lions le 1er mai 2012.

Roy Hodgson, le sélectionneur de l'Angleterre - 2016

Crédit: AFP

Le sélectionneur de l'Angleterre Roy Hodgson a annoncé sa démission à l'issue de l'élimination de son équipe par l'Islande (2-1) lundi soir à Nice lors du dernier 8e de finale de l'Euro 2016.
"J'aurais aimé rester deux ans de plus, mais c'est à quelqu'un d'autre de prendre le relais", a reconnu le technicien, qui avait survécu à l'élimination de l'Angleterre au premier tour du Mondial il y a deux ans. "Nous ne sommes pas allés aussi loin que nous le voulions et ce n'est pas acceptable", a-t-il ajouté. "Je vous remercie, vous les médias pour la confiance que vous m'avez accordée", a-t-il ensuite lancé ironiquement.
Lors de ses sept derniers matches de phase finale dans un tournoi majeur, le placide technicien de 68 ans n'aura donc décroché qu'une victoire, et encore arrachée contre les Gallois dans le temps additionnel (2-1), à Lens dans le 2e match du groupe B de cet Euro. Au Brésil, le Costa Rica l'avait accroché, et en France la Slovaquie a récidivé avant le séisme contre les Islandais, plus petit pays européen jamais qualifié en 8e de finale.
Autant d'arguments qui ont plaidé en faveur d'un nouveau visage, car Greg Dyke, le président de la FA, avait fixé pendant la compétition les conditions de la prolongation d'un contrat qui vient d'expirer. Roy Hodgson, de plus en plus critiqué pour ses choix tactiques intriguant, pouvait espérer continuer l'aventure si ses Trois Lions "réussissent" et "jouent bien", avait ainsi déclaré à la BBC le patron du foot anglais le 19 juin. Une nouvelle fois, elle n'a fait ni l'un ni l'autre.

"Pas supplier pour garder le job"

Hodgson, connu pour être un homme honnête, n'a pas tergiversé. Les propos de son président, dont le timing pouvait sembler étrange, l'avaient dérangé et il ne s'est pas privé de le faire savoir avant l'élimination. "Je ne vais pas supplier pour garder le job, a-t-il ainsi déclaré, bravache, cette semaine. Le jeu est cruel. Parfois, il n'y a pas de corrélation entre le résultat et le jeu proposé. Je travaille depuis 40 ans, ne me posez pas ce genre de question".
L'aventure avait pourtant bien commencé il y a quatre ans, avec une nomination dans la précipitation juste avant l'Euro 2012, pour pallier le départ soudain de Fabio Capello. Son élimination en quart de finale face à l'Italie aux tirs au but sans avoir concédé la moindre défaite semblait alors prometteuse.
En 2014, l'entraîneur globe-trotter avait pourtant déçu lors de la Coupe du monde avec la première élimination de l'Angleterre dès la phase de poules. A l'époque, il s'en était sorti en demandant du temps pour accompagner le renouvellement des cadres et permettre à un groupe talentueux de gagner en maturité. Frank Lampard et Steven Gerrard, les vieux dinosaures, avaient alors tiré leur révérence, abandonnant à Wayne Rooney le rôle de guide.
Comble de l'ironie, c'est un pays du Nord, 34e nation mondiale, qui lui a coûté son poste, lui qui, jeune entraîneur, s'était révélé en choisissant d'aller entraîner au Danemark, en Norvège et en Finlande, chez d'autres lointains Vikings.
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