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Avant France-Allemagne - "La défaite contre l’Allemagne, on l’a encore en travers de la gorge"

Martin Mosnier

Mis à jour 04/07/2016 à 11:12 GMT+2

EURO 2016 – Moussa Sissoko a dit tout haut ce que ses coéquipiers pensent tout bas. Retrouver l’Allemagne en demi-finale a un goût particulier pour les Bleus. Un goût de revanche, deux ans après le quart de finale perdu au Brésil. Sur leurs terres, les hommes de Didier Deschamps comptent bien ne pas se faire avoir deux fois de suite.

Hugo Lloris, Antoine Griezmann lors de la défaite de la France face à l'Allemagne en 2014

Crédit: AFP

4 juillet 2014, stade du Maracana. Après un match globalement maîtrisé, l’Allemagne met fin à la belle aventure brésilienne de la France (1-0), en quart de finale de la Coupe du monde. Une tête d’Hummels est venue clouer les ambitions tricolores. Deux ans plus tard, les deux sélections vont se retrouver au Vélodrome, en demi-finale de l’Euro. Entre temps, les Allemands sont devenus champions du monde. L’affiche est énorme. Mais elle n’effraie pas les Bleus : "On n’a pas peur", ont répété en chœur Hugo Lloris et Kingsley Coman après la démonstration face à l’Islande (5-2).
C’est que ce fameux 4 juillet a laissé un drôle de goût dans les bouches bleues. Celui de l’inachevé. "On a toujours en travers de la gorge la défaite en Coupe du monde", a lâché un Moussa Sissoko au regard déterminé. Le milieu de Newcastle a visiblement hâte d’en découdre : "On joue face aux champions du monde, certes. Ils ont une très belle équipe mais nous aussi. A nous de montrer qu’on a mûri, qu’on a grandi."
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France-Allemagne 2014

Crédit: AFP

Je les ai déjà vus meilleurs
"Ils ont toujours plus d’expérience que nous", prévient Hugo Lloris en bon capitaine. Difficile de lui donner tort. L’Allemagne est une machine de guerre qui atteint toujours le dernier carré des compétitions internationales depuis 2006. "Leurs joueurs ont l’habitude de jouer des demies et des finales de Ligue des champions. Ce sont des petits détails qui comptent. Mais on n’a pas à se cacher." Lloris résume parfaitement le sentiment général. Ces Bleus ont "beaucoup de respect" pour l’Allemagne (Matuidi) mais ils ne se sentent plus si loin d’une Nationalmannschaft pas franchement flamboyante contre l’Italie samedi.
"On a tous vu ce match", a confié Sissoko. Avant d’oser : "Je les ai déjà vus meilleurs." Kingsley Coman n’estime, lui, toujours pas que l’Euro est réussi. Même si l’équipe de France a atteint l’objectif fixé par la FFF, à savoir le dernier carré. "Mais on n’a pas battus de grosses nations", note l’ailier du Bayern Munich. "On a à cœur de montrer qu’on est de taille et même meilleurs que les grosses nations". "Ce sera une bataille, un combat", estime de son côté Hugo Lloris. "On veut montrer notre meilleur niveau. On a évité les pièges, on joue face à plus gros, il faudra continuer à se lâcher." Jusqu’ici, les Bleus ont fait le job. Mais ils savent pertinemment que leur Euro sera avant tout jugé à l’aune de leur performance de jeudi.
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