Deschamps sur France - Irlande 2009 : "En football, la revanche n’existe pas"
Mis à jour 25/06/2016 à 17:07 GMT+2
EURO 2016 – Pour Didier Deschamps, ce qu’il s’est passé en 2009 entre la France et l’Irlande appartient au passé. Les péripéties du barrage de la Coupe du monde sud-africaine ne s’inviteront pas le débat dimanche, selon le sélectionneur. Côté irlandais, même son de cloche.
Didier Deschamps était d’humeur badine ce samedi à la veille d’un match pourtant sans filet face à l’Irlande (15h). A un journaliste qui lui demandait de comparer son apport comme capitaine et celui d’Hugo Lloris : "C’était mieux quand j’étais joueur, on avait la belle vie." A une confrère qui lui faisait remarquer que sa défense n’était plus toute jeune : "Ah bon ? C’est sûr qu’on a vieilli depuis le dernier match." Le public a rapidement été conquis et le sélectionneur a diffusé une impression de légèreté qui tranche avec l’importance du rendez-vous.
"Laisser ça derrière"
Mais quand il a été question d’aborder l’Irlande et le souvenir du barrage retour de la Coupe du monde 2010, son visage s’est fermé. "Cela appartient à l'histoire", a-t-il tranché fermement. "Là, il y a une nouvelle histoire à écrire pour les deux pays. En football, la revanche n’existe pas. Ce qui s'est passé, on ne peut pas le changer. Ce sentiment ne peut pas exister au plus haut niveau, à part si on rejoue le match trois jours après. Je ne vais pas m'en servir et je ne pense pas que mon homologue s'en servira."
Son homologue justement, Martin O’Neill, a tracé le même sillon : "C’est trop loin", a-il jugé. Richard Keogh, défenseur irlandais, a estimé qu’il était "important de laisser ça derrière nous." Deschamps, lui, est là "pour passer un cap." Se qualifier face à l’Irlande, rien d’insurmontable a priori pour les Bleus. Mais les Bleus n’ont plus franchi un tour à élimination direct à l’Euro depuis… 2000. Seize ans, c’est long.
De notre envoyé spécial auprès des Bleus, Martin Mosnier
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