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Euro 2016 : L'Italie a pris une revanche éclatante sur l'Espagne et mis fin à son règne

Cyril Morin

Mis à jour 27/06/2016 à 20:38 GMT+2

EURO 2016 - Corrigée par l'Espagne en finale de l'Euro 2012, l'Italie a pris une superbe revanche ce lundi, au Stade de France, en 8e de finale en s'imposant (2-0) très logiquement contre une bien pâle Roja. Plus forts tactiquement et dans l'engagement, les Italiens mettent donc définitivement un terme à l'hégémonie espagnole. Ils retrouveront l'Allemagne en quart de finale.

Les Italiens jubilent après le but de Giorgio Chiellini contre l'Espagne, lundi 27 juin 2016

Crédit: AFP

L’Italie est décidemment la bête noire des prétendus favoris de cet Euro. Après avoir fait chuté la Belgique au premier tour (2-0), la Squadra Azzurra a frappé un énorme coup en s'offrant le scalp du double tenant du titre, l’Espagne, ce lundi au Stade de France (2-0).
Une victoire obtenue grâce à un but de Giorgio Chiellini en première mi-temps (1-0, 33e) et un contre assassin conclu par Graziano Pellè en fin de match (2-0, 90+1e). En quart de finale, elle affrontera l’Allemagne, autre favori de la compétition. De son côté, l’Espagne, dominée tactiquement et dans l'intensité, sort par la petite porte après avoir été incapable de se révolter pour changer son destin.

L’Italie avait le plan parfait

On s’attendait à une opposition de style parfaite mais l’opposition n’a jamais réellement eu lieu. Dès le début du match, les Italiens, disposés dans leur traditionnel 3-5-2 par Antonio Conte, ont complètement fait déjoué les Espagnols et ont pris le contrôle du match grâce à une maitrise tactique remarquable. Un début de match parfait qui a été symbolisé par les nombreuses parades de grande classe de De Gea face aux offensives italiennes (8e, 10e).
Mais, à force d’insister, l’Italie a finalement trouvé la faille. Après un coup franc d’Eder difficilement repoussé par le portier espagnol, c’est Chiellini qui a ouvert le score du bout du pied en se jetant (1-0, 33e). Une ouverture du score méritée qui a failli être suivi du but du break si De Gea n’avait pas encore une fois sauvé les meubles sur une frappe de Giaccherini (45e).

L’Espagne n’a rien montré, elle n'est plus reine

En face, la Roja n’a jamais semblé dans son assiette, incapable de se révolter. Si Morata a bien tenté de lober Buffon (60e), les hommes de Vicente del Bosque se sont constamment heurtés à la muraille italienne. Ses premières vraies occasions ne sont intervenues qu’en fin de match, une fois que l’Italie semblait baisser de pied physiquement. Mais ni Aduriz (69e) ni Ramos (70e) n’ont réussi à attraper le cadre.
Et lorsque les frappes espagnoles étaient cadrées, Buffon s’est chargé de tout détourner : une volée du gauche d’Iniesta (76e), une frappe du gauche de Piqué (77e) et un tacle aérien du même Piqué (89e). A force de se jeter dans la gueule du loup, l’Espagne a fini par se faire punir de la même manière que la Belgique lors du premier tour. Sur un contre assassin, c’est Pellè, encore précieux ce lundi dans le jeu de déviation, qui a puni l’Espagne après un centre contré de Darmian, en bon renard des surfaces (2-0, 90+1e).
Qualifiée pour les quarts, la Squadra Azzura, qui a pris une éclatante revanche sur la Roja quatre ans après sa lourde défaite en finale de l'Euro 2012, a désormais rendez-vous avec l’Allemagne pour un quart de finale historique. Avec ce qu’elle a montré ce lundi, rien ne semble pouvoir lui faire peur. Pour l'Espagne en revanche, c'est la fin de huit ans de règne sans partage en Europe.
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