Euro 2016 - Araignées, Grizou, Diarra, sacrifices : les 10 déclas à retenir de la conf’ des Bleus
Mis à jour 01/06/2016 à 21:19 GMT+2
EURO 2016 – Les phobies de Kingsley Coman, les surnoms d’Antoine Griezmann, le sens du devoir de Blaise Matuidi : voilà ce qu’il fallait retenir des conférences de presse des Bleus ce mercredi en Autriche.
Coman reste lucide
Alors que Didier Deschamps et les Bleus confient depuis une semaine que la cascade de forfaits ne change rien, que la force de cette équipe de France, c’est son groupe, on aurait presque tendance à les croire. Mais Kingsley Coman a apporté un léger bémol. Varane, Diarra, Sakho ne sont pas là ? Ce n’est pas un drame. Mais tout de même…
On est accablés par les blessures, c’est sûr, mais on a un effectif de qualité. Cela dit, ça reste un problème. Pas un gros problème, mais un problème quand même.
Matuidi garde la foi
Blaise Matuidi ne baisse pas les bras. Bien sûr, même dans ses pires cauchemars, il aura bien eu du mal à imaginer une préparation aussi délicate. Mais l’Euro n’a pas encore commencé…
Entre ce qu’on imagine et ce qui se réalise, il y a toujours un monde. Mais l’issue, on ne la connaît pas encore.
Coman a une phobie
Kingsley Coman grille les étapes les unes après les autres. A 19 ans, après la Juve et le Bayern, il s’est déjà imposé comme une évidence en Bleu. L’ancien Parisien n’est pas du genre à se poser des questions. Il assure qu’il ne craint rien ni personne. Enfin tout ce qui n’a pas huit pattes.
Rien ne me fait peur. Enfin si, les araignées ou les petites bêtes.
Payet a les clés du camion
Antoine Griezmann est un excellent spécialiste des coups francs directs. Mais face à Payet qui a converti 25% de ses tentatives en 2016, il s’incline sans mal. Même pour une tentative côté droit.
Si Dimitri marque à tous les coups francs, pas de souci : il pourra en tirer d’où il veut.
Matuidi félicite Diarra
Lassana Diarra a quitté les Bleus mardi soir. Le milieu de terrain, gêné par une inflammation au genou, a indiqué au staff tricolore qu’il ne pouvait pas continuer l’aventure. Une attitude qu’a tenu à louer son ami, Blaise Matuidi.
J’ai appris le forfait de Lassana mardi et j’ai senti qu’il était touché. Moi aussi. Il a eu le courage de dire stop pour ne pas nous mettre en difficulté. C’est une décision d’une grande maturité.
Matuidi version caméléon
Le forfait de Lassana Diarra pourrait bien changer les plans de Blaise Matuidi. Si Didier Deschamps choisit d’intégrer N’Golo Kanté dans son onze, il pourrait modifier son schéma de jeu, passant du 4-3-3 au 4-2-3-1. Le Parisien serait contraint de freiner ses courses vers l’avant pour sécuriser sa défense.
S’il faut des sacrifices, je les ferais. C’est le coach qui décidera. Je suis habitué au 4-3-3, s’il faut s’adapter, pas de problème.
Avec Coman, c’est clair et net
Invité par nos confrères autrichiens a donné son sentiment sur le cadre bucolique de ce stage dans le Tyrol, Kingsley Coman s’est voulu simple et concis.
C’est vert.
Appelez-le Grizou
Paul Pogba n’est pas le seul à avoir hérité d’un surnom chez les Bleus (la Pioche). Antoine Griezmann en a également quelques-uns en réserve et, comme pour Pogba, Patrice Evra n’y est pas étranger.
Mes surnoms avec les Bleus ? Grizou, Grizi, Anto.
Le pari audacieux de Coman
Les favoris de l’Euro sont connus : l’Allemagne, championne du monde, l’Espagne, double tenante du titre, voire la Belgique et son potentiel offensif monstrueux, la France, le pays hôte, ou l’Italie, toujours là quand il le faut. Kingsley Coman joue, lui, une très grosse cote.
Je n’ai pas de favori. Je vois bien une surprise comme l’Autriche.
Lâchez les fauves
Contrariés par une préparation qui tourne au vinaigre, les Bleus ont hâte d’en découdre. En particulier Antoine Griezmann. Le Madrilène veut passer à autre chose après sa défaite en finale de la Ligue des champions.
On a hâte qu’on nous lâche au Stade de France et que ça démarre.
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