Euro 2016 - Dans l'ombre de l'Allemagne, la Pologne et l'Ukraine doivent se méfier
Mis à jour 08/06/2016 à 07:45 GMT+2
EURO 2016 – A quelques jours du début de l'Euro, Eurosport.fr fait le tour des groupes jusqu'au groupe A, celui de la France, vendredi. Ce mercredi, zoom sur le groupe C. Les feux des projecteurs seront braqués sur l'Allemagne, championne du monde en titre. Beaucoup moins sur l'Irlande du Nord, mais la Pologne et l'Ukraine devront s'en méfier.
La constitution du groupe
Participations passées | Meilleure performance | |
Allemagne | 11 (1972, 1976, 1980, 1984, 1988, 1992, 1996, 2000, 2004, 2008, 2012) | Vainqueur (1972, 1980, 1996) |
Ukraine | 1 (2012) | Phase de poules |
Pologne | 2 (2008, 2012) | Phase de poules |
Irlande du Nord | 0 |
Le favori : L'Allemagne attendue au tournant
Ce n'est pas seulement le favori du groupe, c'est certainement aussi celui du tournoi. Même si l'Espagne, double tenante du titre, et la France, pays organisateur, peuvent également endosser ce costume. Après avoir été très régulièrement placée mais jamais gagnante dans les compétitions internationales depuis 2006, l'Allemagne a obtenu la consécration suprême en devenant championne du monde au Brésil il y a deux ans. Une confirmation est forcément attendue lors de cet Euro, d'autant que la Mannschaft n'a plus remporté cette épreuve depuis vingt ans. Et malgré quelques défaites en phase de qualifications et lors des matches amicaux, les Allemands restent des compétiteurs nés. Ils retrouvent toujours l'appétit de la victoire à l'approche d'un grand tournoi.
La grosse cote : L'Irlande du Nord en 8e de finale
Sur le papier, c'est probablement l'équipe la plus faible de la poule. La quatrième place lui semble promise, mais c'est justement ce qui peut faire son jeu. Car l'Irlande du Nord a prouvé une certaine solidité en phase de qualifications. Même si elle n'était pas dans un groupe très relevé, la formation de Michael O'Neill avait quand même surpris son monde en terminant à la première place devant la Roumanie, affichant son efficacité en défense (8 buts encaissés en 10 matches) et sur coups de pied arrêtés (9 buts, soit 56% de ses réalisations). Si l'Allemagne, la Pologne ou l'Ukraine font l'erreur de la sous-estimer, L’Irlande du Nord pourrait surprendre encore et, pourquoi pas, tailler sa route jusqu'au deuxième tour.
Le match à ne pas louper : Allemagne-Pologne, pour la belle
Entre l'Allemagne et la Pologne, il s'agira de retrouvailles pour deux équipes qui s'étaient déjà affrontées en phase de qualifications. Sans réussir à se départager. Les Polonais avaient surpris les Allemands à l'aller en octobre 2014, trois mois seulement après le sacre mondial de la Mannschaft au Brésil (2-0). Les Allemands avaient pris leur revanche en septembre 2015 en s'imposant sur le même écart (3-1), signant un succès qui leur avait permis de reprendre la tête du groupe devant les partenaires de Robert Lewandowski. Le 16 juin au Stade de France, les deux équipes se retrouveront donc pour une belle.
La star : Robert Lewandowski (Pologne)
L'Allemagne ne manque évidemment pas d'étoiles, de Manuel Neuer à Thomas Müller, mais c'est impossible de passer à côté de Robert Lewandowski. Déjà, parce qu'il a justement terminé meilleur buteur du championnat allemand avec 30 réalisations sous le maillot du Bayern. Mais aussi meilleur réalisateur des éliminatoires de cet Euro 2016 avec 13 buts. A 27 ans, l'attaquant polonais, considéré comme l'un des meilleurs avant-centres du monde, sinon le meilleur, est au sommet de son art. Ce championnat d'Europe tombe à point nommé pour lui permettre de le confirmer dans une compétition internationale.
Le chiffre : 1
L'Ukraine ne comptera pas seulement sur le talentueux Andriy Yarmolenko (6 buts et 2 passes décisives lors des qualifications) pour tenter d'accéder au 2e tour. Elle pourra aussi s'appuyer sur une défense solide, puisque les Ukrainiens n'ont jamais encaissé plus d'un but par match lors de ces éliminatoires, et n'en ont concédé que 5 en 12 matches, barrages inclus. Il devrait d'ailleurs y avoir une belle opposition de style lors de la dernière journée de ce groupe C entre l'équipe de Myhkaylo Fomenko et la Pologne, meilleure attaque des qualifications avec 33 réalisations.
La décla : Joachim Löw (sélectionneur de l'Allemagne)
Il nous a fallu un peu de temps après la Coupe du monde, deux à trois mois pour vraiment redescendre. Ce n'est pas facile de se fixer de nouveaux objectifs directement après cela. Mais nous sommes désormais concentrés à 100% sur le tournoi qui arrive.
Le sélectionneur allemand, en poste depuis 2006, tentera d'atteindre le dernier carré d'une compétition internationale pour la cinquième fois consécutive. Et plus si affinités…
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