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Euro 2016 - Didier Deschamps : "L'Euro est-il réussi ? Il n’est pas raté…"

Maxime Dupuis

Publié 04/07/2016 à 01:39 GMT+2

EURO 2016 - Après avoir étrillé l'Islande (5-2), Didier Deschamps et les Bleus sont en demi-finale de leur Euro. Comme la FFF l’espérait. Mais le sélectionneur national ne voit pas cet accomplissement comme une finalité. Tout commence pour l’équipe de France.

Didier Deschamps sur le banc de l'équipe de France lors de l'Euro 2016

Crédit: AFP

Il est arrivé sans parader. Didier Deschamps n’est pas du genre à s’enflammer après un quart de finale gagné, même le plus brillamment du monde. Parce que le sélectionneur de l’équipe de France est comme ça et, surtout, sait à quoi va ressembler la suite : elle n’aura pas l’air, de près comme de loin, d’une partie de plaisir. L’Allemagne, bourreau des Bleus en 1982, 1986 et… 2014, c’est autre chose. Et, si les Bleus se sont enfin mis dans le bon sens, le patron sait aussi que cela ne va pas effrayer la Nationalmannschaft, jeudi à Marseille.
“On a été mieux dimanche, comme lors de la seconde période contre l’Irlande. Mais l’Allemagne, c’est l’Allemagne, a-t-il lancé, admiratif. Même si elle a tremblé contre l’Italie, c’est une des rares équipes qui domine la situation depuis le début du tournoi. Tout est possible mais il faudra qu’on joue le coup à fond.”
Si le président est content, ça va
Il faudra au moins ça pour espérer faire trébucher une Nationalmannschaft dont l’accession au dernier carré n’a jamais été un accomplissement. Mais un minimum vital pour ses sélectionneurs. Pour les Bleus, en 2016, c’était un objectif (réaliste) fixé par la Fédération Française de Football et son président Noël Le Graët. Il est atteint. Ça change quelque chose ? “Si le président est content, ça va, a plaisanté DD. Avant d’enchaîner, plus sérieusement : “Jeudi, on a l’Allemagne en face. On est en demi-finale et les joueurs ont le droit d’apprécier d’être dans le dernier carré. Mais il n’y a aucun risque de décompression”. Le bilan, ce n’est pas maintenant. Mais Didier Deschamps sait déjà une chose : “Est-ce un Euro réussi ? Un Euro pas réussi ? On ne l’a pas raté.”
Le vrai changement n’est pas lié au stade atteint par les Bleus mais à l’adversité proposée aux Tricolores qui n’aura pas grand-chose à voir avec ce qu’ils ont croisé jusqu’ici. Et ce n’est pas seulement lié au pedigree des joueurs de Joachim Löw. “Cela ne sera pas le même rapport de force", a évidemment souligné l’ancien capitaine de l’équipe de France. Mais la différence ne s’arrête pas là : “C’est une équipe avec de la qualité technique et qui a l’essentiel de la possession du ballon bien souvent. Jusqu’ici, on a eu des adversaires qui était d’abord là pour défendre, hormis la Suisse. Avec l’Allemagne, ça ne sera pas le cas. Plus on les obligera à défendre, mieux ce sera”. Tout un programme.
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