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Euro 2016 : Face aux Tchèques, Turcs et Croates, le tenant du titre espagnol aura fort à faire

Cyril Morin

Publié 07/06/2016 à 07:42 GMT+2

EURO 2016 - A quelques jours du début de l'Euro, Eurosport.fr fait le tour des groupes jusqu'au groupe A, celui de la France, le 10 juin prochain. Ce mardi, zoom sur le groupe D. Double tenante du titre, l’Espagne a hérité d’un groupe très difficile où la Croatie, la République Tchèque et la Turquie peuvent croire en leurs chances de qualifications.

Cech, Turan, Modric ou Iniesta seront les animateurs de ce groupe D

Crédit: Eurosport

La constitution du groupe

Participations passéesMeilleure performance
Espagne9 (1964, 1980, 1984, 1988, 1996, 2000, 2004, 2008, 2012)Vainqueur (1964, 2008, 2012)
Croatie4 (1964, 1972)Quart de finale (1996, 2008)
Turquie3 (1996, 2000, 2008)Demi-finale 2008
République Tchèque5 (1996, 2000, 2004, 2008, 2012)Finale (1996)

Le favori : Espagne

Double tenante du titre, la Roja arrive encore avec l’étiquette d’un favori à la victoire finale. Avec un groupe à faire pâlir plus d’une sélection, où Saul Niguez ou Isco n’ont pas réussi à se faire une place, les Espagnols devront réussir à conserver leur assise défensive autour de la paire Ramos - Piqué tout en étant réellement dangereux devant. En 2008, David Villa avait marqué de son empreinte la compétition en terminant meilleur buteur avec 4 pions. Quatre ans plus tard, Fernando Torres, bien que remplaçant, avait scoré à 3 reprises. Ces deux-là ne seront pas de la partie. Diego Costa, victime d'une intégration ratée et d’un pépin à la cuisse. À Alvaro Morata de prendre la relève désormais.
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Morata Spain 2016

Crédit: AFP

La grosse cote : la Turquie en invitée surprise

Ce n’est pas l’équipe la plus attendue et pourtant la Turquie a de quoi créer la zizanie dans ce groupe D. Troisième de son groupe de qualifications derrière la République Tchèque et l’Islande, l’équipe de Fatih Terim a encore galéré pour se qualifier. Mais elle a des arguments à faire valoir et sait se transcender dans les grandes compétitions. La preuve, les Turcs ont amélioré leur performance à chaque Euro disputé (poule en 1996, quart en 2000 et demi en 2004). Emmenés par un Arda Turan revanchard et un Hakan Calhanoglu capable de miracles à longue distance, ils peuvent créer la sensation. Face à des équipes prônant la possession par-dessous tout (Espagne ou Croatie), leur jeu de contre va faire des dégâts.
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Arda Turan

Crédit: AFP

Le match à ne pas louper : Croatie - Espagne, le 21 juin

C’est incontestablement le sommet technique de cette phase de poules. L’affrontement entre les deux milieux de terrain les plus soyeux de cet Euro. D’un côté, l’Espagne et son trio Busquets-Iniesta-Fabregas (avec Koke et Thiago en complément), de l’autre le losange croate composé de Modric, Rakitic, Brozovic et Kovacic. Difficile de faire mieux. De l’extérieur du pied à foison, des passes millimétrées et des inspirations géniales seront au programme. Au-delà du seul milieu, le duel de buteur de la Juve entre Morata et Mandzukic sera également à suivre. Assurément, ce duel sera le choc de la dernière semaine de la phase de poules et pourrait bien déterminer l’équipe qui sortira première du groupe.
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Rakitic et Modric sous le maillot de la Turquie

Crédit: Imago

La star : Andres Iniesta

Dans ce groupe, les stars ne sont pas du calibre médiatique d’un Ibra ou Ronaldo précédemment cités, mais elles s’avèrent toutes aussi importantes du point de vue du jeu. Le génial meneur de jeu de la Croatie Luka Modric aurait pu être retenu mais comment passer à côté d’Andres Iniesta, le milieu barcelonais et meilleur joueur de l’édition 2012 ? Cerveau de l’équipe espagnole depuis le départ de Xavi et Xabi Alonso, il disputera cette compétition à son poste de prédilection après un exil sur l’aile gauche. A 32 ans, il peut encore un peu plus compléter l’un des plus beaux palmarès de l’histoire.

Le chiffre : 121

Comme le nombre de sélections de Petr Cech à l’entame de cet Euro. Ce n’est peut-être pas le joueur le plus clinquant de ce groupe mais c’est bien l’un des plus symboliques. Au passage, il va participer à son quatrième Euro et cherchera à égaler Karel Poborsky, recordman de sélections à l’Euro pour les Tchèques avec 14 unités (Cech en est à 11).
Dernier représentant avec Tomas Rosicky de la génération dorée des Tchèques, le gardien d’Arsenal aura des miracles à faire pour permettre aux hommes de Pavel Vbra de sortir de ce groupe difficile. La mission est grande pour Petr Cech mais, pour son dernier Euro, le géant tchèque voudra probablement terminer sa carrière internationale au top en portant son équipe. Comme toujours.
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petr cech

Crédit: Imago

La décla

Le pire que nous puissions faire, c'est de sous-estimer n'importe quel adversaire
Pour sa dernière compétition avant de prendre sa retraite, Vicente Del Bosque a conscience du défi monumental qui l’attend : remporter trois Euros consécutifs. L’ancien coach du Real se veut prudent à l’approche de la compétition : "Nous avons le rêve de faire un bon Euro mais nous ne sommes pas prétentieux au point de penser ‘nous allons gagner’."
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