Gignac : "Quand on est arrogants comme ça, le football te met un coup de bâton derrière la tête"

A-P.G. : Nous avons fait un bon début de match avec dix bonnes premières minutes. On a connu des difficultés mais on a tenu, on a bien défendu et… on a un grand gardien. Après, notre deuxième période est grande. C’est un beau match parce qu’on a puisé dans nos réserves. C’est un beau match de guerrier.

A-P.G. : Pas du tout. Mais tu n’as pas le choix. Avec leurs joueurs au milieu, avec Kroos et Özil et leurs passes dans les intervalles, c’est très compliqué. On a tenu bon. Psychologiquement, le penalty leur a peut-être mis un coup derrière la tête. On est rentrés en seconde période avec les mêmes intentions. C’était compliqué, forcément face aux champions du monde. Mais on est à la maison, chez nous, on a montré qu’on en voulait plus qu’eux.

A-P.G. : On n’a pas eu peur. On avait des consignes strictes qu’on a appliquées.

A-P.G. : Il est bon lui (il rit en regardant le journaliste). Dimanche après le match, je te les dis. Il ne fallait pas les laisser prendre trop le ballon, serrer Özil et ne pas laisser son pied gauche ouvert. Sur ses passes, il peut être dangereux. C’est le chef d’orchestre allemand.

A-P.G. : Séville, ça correspond à la période noire du foot français. Pour les anciens, c’est bien. Ils vont être heureux pour nous. En même temps, c’est une petite pique. Parce que leur titre dans les médias "Adieu les Bleus"… Quand on est arrogant comme ça, le football te met un coup de bâton derrière la tête. Ca va leur faire du bien. Ca envoie des piques… C’est une motivation particulière.

A-P.G. : S’ils avaient été les meilleurs, ils seraient en finale.

A-P.G. : Ils ont fait un Euro mi-figue, mi-raisin mais ils sont là. Ils ont fait une belle demi-finale. Mais aujourd’hui, le plus important c’est de se régénérer.