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Euro 2016 : François Hollande admet une "menace" contre la sécurité et souhaite l'arrêt des grèves

ParAFP

Mis à jour 05/06/2016 à 20:18 GMT+2

EURO 2016 - François Hollande a prévenu dimanche que la menace contre la sécurité de l'Euro 2016 "existe" et "vaut pour un temps qui sera long", lançant également un appel implicite à l'arrêt des grèves à la SNCF ou à Air France pour ne pas gâcher la compétition.

François Hollande au Stade de France

Crédit: Eurosport

François Hollande a balayé tous les sujets qui concernent l'Euro 2016 dans une interview sur France Inter dimanche, à cinq jours du coup d'envoi de l'événement. Notamment celui qui concernant la menace terroritste. "Elle existe, la menace" même s'il "ne faut jamais se laisser impressionner", a affirmé le président de la République, avant de se rendre dans la soirée à Clairefontaine pour y rencontrer les Bleus à huis clos. "Cette menace, elle vaut, hélas, pour un temps qui sera long, a-t-il ajouté, donc il faut que l'on prenne toutes les garanties pour que cet Euro2016 soit réussi".
Rappelant qu'il avait décidé quelques jours après les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis (130 morts) de maintenir la COP21, le président Hollande a souligné qu'il avait, de la même manière, "décidé qu'il fallait non seulement maintenir la compétition et garder les fan zones" mais "faire en sorte que ce soit une fête européenne, populaire et sportive". "Pour cela, il faut y mettre les moyens, 90.000 personnes affectées à la sécurité", a-t-il observé, assurant avoir "mis tous les moyens pour réussir".
François Hollande a souligné par ailleurs que "personne ne comprendrait que les trains ou les avions (...) puissent empêcher le bon déroulement, non pas de la compétition - elle n'a rien à craindre - mais le bon déroulement du déplacement des spectateurs". "Je souhaite que (le conflit social) soit réglé", a-t-il insisté, évoquant les grèves à la SNCF ou à Air France.

"Benzema ? Le seul critère qui vaille, c'est le choix du sélectionneur"

Interrogé par ailleurs sur la mise à l'écart du onze tricolore de Karim Benzema, le chef de l'Etat a lancé: "Ne comptez pas sur moi (...) pour entretenir quelque polémique que ce soit". "Le seul critère qui vaille", a-t-il souligné, c'est "le choix du sélectionneur". "Bien sûr qu'il faut lutter contre le racisme, contre les discriminations - c'est mon engagement, c'est mon devoir - mais pour l'équipe de France sont sélectionnés ceux qui doivent être sélectionnés, pas en fonction d'une région, d'une origine, d'un parcours", a poursuivi François Hollande.
Les conseils qu'il prodiguera dimanche soir aux joueurs ? "Qu'ils se concentrent sur l'essentiel, c'est-à-dire sur la compétition, qu'ils ne se laissent distraire pas rien, qu'ils se laissent entraîner par Didier Deschamps, et qu'ils aient aussi conscience, sans que la pression soit trop forte sur eux, qu'ils sont plus qu'une équipe : ils ont l'équipe de France, de la France qui accueille l'Euro2016". "Il ne faut pas leur demander plus que ça, mais il faut leur demander autant que ça", a enchaîné le chef de l'Etat.
Quant à Michel Platini, un "grand joueur" devenu "un grand dirigeant" mais contraint à la démission de la présidence de l'UEFA, il a suscité cette observation de François Hollande : "il y a des présences dont on ne se souvient pas, et puis il y a des absences dont on se rappellera, et celle de Platini on s'en rappellera". Féru de foot et d'histoire du sport, François Hollande a laissé parler son inconscient, notant comme s'il parlait de la présidentielle de 2017 que dans une compétition "rien n'est joué d'avance", les "outsiders" étant souvent préférés aux "favoris".
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