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L'Islande réussit un coup fumant contre les Anglais et retrouvera les Bleus en quart

Anthony Tallieu

Mis à jour 27/06/2016 à 23:52 GMT+2

EURO 2016 - L'Islande est bel et bien la sensation de cet Euro. Les Islandais ont éliminé lundi soir l'Angleterre à Nice (2-1) lors du dernier 8e de finale. Les Anglais avaient pourtant rapidement ouvert le score sur penalty (4e) avant de se faire surprendre par deux fois (6e, 18e). Voilà les Bleus, prochain adversaire de l'Islande en quart, prévenus.

Dele Alli (Angleterre) pris par en tenaille par les Islandais, lundi 27 juin 2016

Crédit: Panoramic

Les Anglais sortent définitivement de l'Euro mais ils n'ont, cette fois, pas eu leur mot à dire. Tombés sur une Islande héroïque, les partenaires de Wayne Rooney n'ont pu éviter l'élimination (1-2). Le capitaine anglais avait pourtant ouvert la marque très tôt sur penalty (4e). Mais il a vu son équipe se faire renverser par un torrent glacé en à peine un quart d'heure. D'abord par l'intermédiaire de Ragnar Sigurdsson, dans la foulée du but anglais (6e), puis sur un but du Nantais Kolbeinn Sigthórsson quelques minutes plus tard (18e). Un but qui a sonné, très tôt, le glas de la sélection aux Trois Lions. En réussissant le plus grand exploit de son histoire, l'Islande se donne le droit d'affronter la France en quarts de finale.

Premier tir cadré de l'Euro et premier but pour Sigthórsson

La petite île perdue entre la Norvège et le Groenland compte environ 330 000 habitants, soit à peu près autant que la ville de Leicester, récent champion d'Angleterre. Et le parallèle avec cette équipe que personne n'attendait est tout sauf malvenu. Mené très rapidement, le petit Poucet de l'Euro bâti pour défendre aurait pu se craqueler et perdre pied. À l'image des nombreux volcans de l'île, l'Islande a su faire fondre la glace et exploser la défense anglaise. D'abord grâce à son défenseur central Ragnar Sigurdsson, à la fois exemplaire pour ses partenaires et écœurant pour ses adversaires (6e), puis le Nantais Kolbeinn Sigthórsson (18e), qui n'avait pas encore cadré un seul tir dans la compétition.
Lancés dans une mission commando après le but du Nantais, les Islandais se sont logiquement retranchés devant leur surface mais ont tout de même eu des opportunités pour tuer le match, à l'image de leur capitaine Aron Gunnarsson, qui a trouvé Joe Hart sur sa route (83e).

Kane est encore passé à côté

Brouillonne dans les trente derniers mètres, l'Angleterre s'est tout de même créée les occasions pour éviter l'humiliation. Mais quand ce n'était pas un tacle glissé de Sigurdsson (70e), un sauvetage de Sævarsson (90e), une tête d'Árnason (93e), ou plus simplement une intervention d'Halldórsson, c'était la maladresse de Kane qui venait accabler le champion du monde 1966. Étincelant tout au long de la saison avec Tottenham, le meilleur buteur de Premier League a été l'ombre de lui-même, une nouvelle fois.
Emprunté, auteur de quelques coups de pied arrêtés catastrophiques, il a tout simplement vécu un long chemin de croix, comme ses partenaires d'attaque à l'exception peut-être d'un Sturridge remuant, à quelques pas de la promenade des Anglais. Une détresse qui contraste avec la joie des Islandais, tout heureux d'avoir composté leur billet pour un quart de finale inespéré en début de compétition. Les Bleus sont prévenus, ils devront venir à bout d'une équipe sacrément courageuse pour s'éviter le même camouflet que leur voisin d'outre-Manche.
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