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La France écrase l'Islande (5-2) et retrouvera l'Allemagne en demies

Ilyes Ramdani

Mis à jour 04/07/2016 à 01:58 GMT+2

EURO 2016 - L'équipe de France a déroulé face à l'Islande (5-2), en quart de finale de l'Euro 2016. Dominateurs et réalistes, les Bleus ont fait la différence dès la première période en marquant quatre buts. En demi-finale jeudi à Marseille, les protégés de Didier Deschamps retrouveront l'Allemagne, qui les avait éliminés en quart à la Coupe du monde 2014.

Paul Pogba félicité par ses coéquipiers lors de France - Islande à l'Euro 2016

Crédit: Panoramic

Les Bleus ont évité le piège. L'équipe de France a validé sa place dans le dernier carré de "son" Euro en balayant, dimanche, l'Islande (5-2) en quart de finale. Dans un stade de France plein et qu'ils pourraient retrouver en finale, les hommes de Didier Deschamps se sont rapidement mis à l'abri en marquant quatre buts en première période. Ils affronteront l'Allemagne, championne du monde en titre, jeudi prochain à Marseille.
Face à la surprenante Islande, tombeuse de l'Angleterre au tour précédent, la France a eu un mérite : celle de considérer le match à sa juste valeur, celle d'un quart de finale de championnat d'Europe. Dans un système - le 4-2-3-1 avec Griezmann et Giroud en pointe - qui leur avait déjà réussi en seconde mi-temps contre l'Irlande, les Bleus ont montré plus de mouvement et de vitesse dans le jeu qu'à l'accoutumée.

Encore des largesses défensives

La réussite de ses hommes forts du moment a fait le reste. Parti dans le dos de la défense, Giroud a profité d'une ouverture de Matuidi pour ajuster Halldörsson (2-0, 12e). Quelques minutes plus tard, Pogba a repris de la tête un corner de Griezmann (2-0, 19e). Pour compléter le tableau, Payet a conclu un mouvement collectif d'une belle frappe croisée du gauche (3-0, 43e). Et Griezmann le passeur s'est mué en buteur (4-0, 45e), en profitant d'une ouverture de Pogba subtilement déviée par Giroud.
A ce moment-là, on ne pouvait que s'enthousiasmer face à cette réussite plaisante, à ces certitudes retrouvées et ces individualités brillantes. Mais il a été difficile, ensuite, d'oublier à quel point le verre n'était qu'à moitié plein. D'une part, parce que l'Islande s'est montré désespérément faible, aussi peu inspirée avec ou sans ballon.
D'autre part, parce que les Bleus n'ont pas réussi à faire oublier leur manque de certitudes défensives, réussissant à encaisser deux buts sur des erreurs de marquage ou de couverture. Umtiti, par ailleurs sérieux pour sa première cape, n'est pas innocent sur le premier, quand Sigthorsson l'a devancé pour couper un centre fuyant (56e). En fin de match, Bjarnason est venu dominer Evra dans les airs pour mettre un peu de baume au coeur à ce public si valeureux (84e).
Evidemment, ce quart est un bon quart pour la France, victorieux et sans pertes. Deschamps s'est même offert le luxe de sortir Koscielny et Giroud, sous le coup d'une suspension, après que le second s'est offert un doublé à la réception d'un coup franc de Payet (5-2, 59e). Mais à la joie ne saurait succéder l'enflammade : jeudi, l'adversité sera tout autre pour les Bleus face à une Allemagne qui fait office d'ogre.
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