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L’Islande plutôt que l’Angleterre, une moins bonne nouvelle qu’il n’y paraît pour les Bleus

Martin Mosnier

Mis à jour 28/06/2016 à 15:06 GMT+2

EURO 2016 – Alors que le tableau dessinait un choc France-Angleterre en quart de finale, l’Islande a terrassé les Trois Lions. Les Bleus affronteront une sélection inexpérimentée et devront une nouvelle fois porter l’étiquette d’immense favori. Tout sauf un cadeau.

La joie des joueurs de l'Islande après la victoire face à l'Angleterre

Crédit: Panoramic

Pour le grand frisson, la chair de poule, l’affiche monumentale, il faudra attendre les demi-finales si elle y parvient. Le sort a encore réservé un tour a priori plus qu’abordable à l’équipe de France. Après la Roumanie, l’Albanie, la Suisse et l’Irlande, c’est l’Islande qui se dresse face à elle en quart de finale de l’Euro. Soyons tout à fait franc, il existe des sélections plus menaçantes destinées à ce genre de rendez-vous. L’Islande dispute son premier Euro. Son cœur est énorme, son schéma de jeu efficace, sa discipline collective jusqu’ici infaillible mais elle ne fait pas partie des grandes nations européennes. Ce n’est pas de la condescendance mais un simple constat.
Cette précision apportée, la seule question qui vaille pour Didier Deschamps et ses hommes est la suivante : la tâche sera-t-elle plus aisée pour eux ? Il faudra attendre dimanche 23h pour y apporter une réponse ferme et définitive. Mais si on se fie à ce que les Bleus nous ont donné à voir jusqu’ici, la tendance est moins nette que le pedigree de l’adversaire le laisserait supposer. Depuis le match d’ouverture face à la Roumanie, les Bleus sont les immenses favoris de chacune de leurs rencontres. Une étiquette qu’ils portent comme un fardeau.

Immense favori, une étiquette portée comme un fardeau

Leurs quatre rencontres ont démarré de la même façon : avec les pieds qui tremblent. La dernière, face à l’Irlande, aurait même pu lui être fatale. Pourquoi ? "Les gens attendent beaucoup de cette équipe de France", confiait Patrice Evra dans les couloirs du Parc OL dimanche. Ils attendront encore plus face à l’Islande que face à l’Angleterre. Personne ne pardonnera aux Bleus une sortie de route face à la 34e nation mondiale aux 100 joueurs professionnels. Même si elle a sorti les Anglais, même si elle est invaincue. Un revers aurait le goût de l'humiliation.
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Harry Kane (Angleterre) face à Olafur Ingi Skulason (Islande), lundi 27 juin 2016

Crédit: Panoramic

Pour s’en convaincre, il suffit de constater avec quelle violence la défaite de la sélection anglaise est accueillie de l’autre côté de la Manche. Voilà de quoi nourrir la frousse qui pourrit le jeu des Bleus depuis le début de la compétition. Patrice Evra, Hugo Lloris, Didier Deschamps nous répètent à longueur de conférences de presse qu’ils doivent se lâcher. Affronter l’Angleterre aurait sans doute offert un contexte plus propice pour lâcher les freins.

Faire le jeu, ce n’est pas leur ADN

D’autant que la France va devoir faire le jeu, prendre le match à son compte. Les Bleus n’y sont jamais parvenus depuis le début de la compétition même si la seconde période face aux Irlandais a donné le cap à suivre. Didier Deschamps l’a avoué, l’ADN de son équipe ne colle pas avec le jeu de possession. Les Bleus préfèrent la verticalité, les remontées de balle rapide, mettre de la vitesse. Face au bloc islandais regroupé devant ses 16 mètres, ce sera compliqué et il faudra trouver un autre plan de jeu. Ou alors oublier le grand frisson du dernier carré.
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