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Pas d'inquiétude pour Matuidi : "Marathon man" a encore des jambes

Maxime Dupuis

Publié 13/06/2016 à 19:07 GMT+2

EURO 2016 - Blaise Matuidi n'a pas réalisé une entame de tournoi en grande pompe, vendredi face à la Roumanie. Mais le Parisien ne s'en fait pas. Mis à part un tout petit souci au genou, il se sent bien et pense que ça ira mieux face à l'Albanie, mercredi. La fatigue, il ne connait pas.

Blaise Matuidi

Crédit: AFP

Vendredi face à la Roumanie (2-1), il n’a pas signé sa meilleure prestation de l’année. Il ne fut d’ailleurs pas le seul. Trois jours plus tard et à quelques encablures d’aller défier l’Albanie, mercredi à Marseille, Blaise Matuidi n’a pas attendu pour faire le bilan d’une partie inaccomplie. Inaccomplie car particulière. Le milieu de terrain a beau jouer au PSG, vivre de grandes soirées européennes à longueur d’année, on n’est jamais habitué à disputer le match d’ouverture d’une grande compétition à la maison.
Comme les plus jeunes, Blaise Matuidi a dû gérer un moment unique dans une vie. Mais ce n’est pas ce qu’il a mis en avant lorsqu’il lui a été demandé de juger sa prestation de vendredi face à la Roumanie (2-1). Comment s’est-il trouvé ? "J’aurais pu faire mieux, a-t-il lancé lundi sans détour. Déjà, je pense que je dois avoir plus d’influence dans le jeu, toucher plus de ballons et plus en récupérer. On n’est jamais satisfait de ses matches. Mais là, il est vrai qu’il y a beaucoup de choses à revoir. J’en suis conscient, j’y travaille mentalement et sur le terrain".
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Blaise Matuidi lors de France-Roumanie

Crédit: Panoramic

Je ne suis pas du genre à me gérer
Pas de quoi s’inquiéter outre-mesure. Du moins pas maintenant. Pour Matuidi, ça ira mieux demain. Après-demain, pour être exact. Le contexte sera différent. Mais une question brûle les lèvres des suiveurs de l’équipe de France. Blaise Matuidi, marathonien en chef des Bleus, est-il au top ? Ne se sent-il pas émoussé par une saison qui s’est une nouvelle fois étirée en longueur ? Parce que mis à part les trois derniers matches de la saison en C1, Paris a disputé tout ce qu’il y avait à jouer en 2015/2016, comme son quadruplé national l'atteste.
S’il n’a joué "que" 31 matches de L1 mais 58 au total, le milieu de terrain ne s’est pas ménagé. Comme d’habitude. Seule une blessure à la cuisse, à la fin de l’hiver, et au genou, en fin de saison, lui ont permis de souffler. "Je ne suis pas du genre à me gérer, c’est peut-être mon défaut parfois. Parfois, ça me porte préjudice. Là j’ai eu un petit souci au niveau du genou mais ça va mieux et je serai présent aujourd’hui à l’entraînement et à 100% pour le match", explique, serein, le joueur aux 45 sélections (8 buts).

Le même rôle, la même liberté

A l’image de ses partenaires, Matuidi est persuadé que l’Albanie marquera une progression par rapport au match d’ouverture de l’Euro. Il n’y a aucune raison qu’il en soit autrement. La victoire permet de travailler dans la sérénité et, après tout, ce qui fonctionne avec le PSG doit aussi marcher avec les Bleus. "J’occupe le même rôle avec autant de liberté", rappelle-t-il.
Certes, sauf que Paris a plus d’emprise sur ses matches et que son pendant à droite s’appelle Marco Verratti et non Paul Pogba. "Nous sommes tous les deux des milieux relayeurs. J’ai pour l’habitude de me projeter et quand il faut se replacer, je le fais aussi. Paul est plus à l’aise avec le ballon. Je le suis sans, pour me projeter. Des fois, ça marche très bien. D’autre fois, moins". Vendredi, c’était moins. Mercredi, il faudra rééquilibrer la balance.
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