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Pour Wilmots, la double-casquette d'Henry symbolise "l'amateurisme" de la Fédération belge

Gil Baudu

Publié 21/09/2016 à 11:55 GMT+2

Limogé après l'élimination prématurée des Diables Rouges à l'Euro, Marc Wilmots a réglé ses comptes avec l'Union belge mardi soir. En prenant notamment pour cible Thierry Henry, adjoint du nouveau sélectionneur Roberto Martinez et toujours consultant pour la télévision anglaise.

Marc Wilmots, le sélectionneur de la Belgique, lors du quart de finale de l'Euro 2016 perdu face au pays de Galles.

Crédit: AFP

Visiblement, Marc Wilmots en avait gros sur le cœur. Alors l'ancien sélectionneur de la Belgique a réglé ses comptes. En ne manquant pas l'occasion d'adresser une pique à Thierry Henry. L'ancien attaquant d'Arsenal et des Bleus a été propulsé adjoint de Roberto Martinez, le nouveau coach des Diables Rouges. Tout en conservant son activité lucrative de consultant télé sur Sky Sports. Pour Wilmots, ce mélange des genre ne passe pas.
"Ma philosophie est la suivante: ou vous travaillez pour la Fédération, ou vous travaillez pour un club, a-t-il fustigé mardi soir, au micro de la chaîne flamande VTM. Avoir deux casquettes, c'est incompatible. Tout comme il est inconcevable de cumuler une fonction de coach et un rôle de consultant à la télé. C'est de l'amateurisme. En Belgique, tout ça est possible. J'étais contre."
J'ai bu une bouteille de champagne avec ma femme et je me suis dit: 'Je suis libre'
Aux yeux de Wilmots, le cas Henry symbolise le laxisme d'une Fédération belge qui l'a limogé cet été, dans la foulée d'un Euro 2016 quitté tête basse, dès les quarts de finale, face au pays de Galles. "L’Union belge m’a demandé si je voulais continuer et j’ai dit oui. Mais pour continuer, il fallait que je fasse ça, ça, ça et ça… J’ai refusé. Alors OK, j’ai fait quatre ans, merci et au revoir. C’est simple…" Une version immédiatement contestée par l'Union belge.
L'ancien coach de Schalke 04 assure toutefois avoir vite tourné la page de la sélection. "Je n'ai pas suivi la conférence de presse à propos de mon limogeage à la télévision, non. J'ai bu une bouteille de champagne avec ma femme et je me suis dit: 'Je suis libre'". Il assure être sur le point de rebondir à l'étranger.
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