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Puissance offensive, ferveur populaire : Löw craint particulièrement les Bleus

Martin Mosnier

Mis à jour 06/07/2016 à 21:18 GMT+2

EURO 2016 – Ce jeudi en conférence de presse, Joachim Löw n’a pas caché qu’il se méfiait particulièrement de l’équipe de France. De osn attaquae, du soutien populaire qui l’entoure mais aussi… de sa défense.

Joachim Löw bei der EM 2016 in Frankreich

Crédit: AFP

Pour être tout à fait honnête, nous avions gardé en tête l’image d’un Joachim Löw sûr de son fait. En 2014, à la veille d’affronter la France en quart de finale de la Coupe du monde, il avait étalé ses convictions, très "relax", selon ses propres mots. Deux ans plus tard, ce n’est pas un sélectionneur paniqué qui s’est présenté devant la presse. Mais Löw a pris beaucoup plus de précautions. Si Toni Kroos a confié qu’il ne "craignait pas" l’équipe de France même s'il la "respectait", son sélectionneur n’a pas joué la même partition.
Löw se méfie particulièrement de la puissance offensive des Bleus : "La France a la meilleure force de frappe offensive du tournoi", a-t-il prévenu pour démarrer sa conférence de presse. La suite ne fut qu’une longue mise en garde : "Ils créent beaucoup de pression avec le milieu Pogba et Matuidi. La France a trois attaquants de grande envergure avec Payet, Giroud et Griezmann. C’est un grand danger. Ils vont mettre une vraie pression sur notre défense." Dans ce secteur, il n’a pas tout à fait tort puisque la France présente la meilleure attaque du tournoi (11 buts).
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Löw : "La ferveur du public français ? On s'en est sortis contre le Brésil, là ce sera pareil"

Plus solide que le Brésil de 2014
Mais les Bleus conservent un gros point faible : sa défense expérimentale amputée de son maillon fort, Raphaël Varane. Mais là-encore, Löw reste méfiant et prévient : "La France est plus solide que le Brésil de 2014." Comprendre qu’il ne faut pas s’attendre à ce que la Nationalmannschaft en plante sept jeudi. Mais ce qui inquiète le plus le sélectionneur allemand, c’est la ferveur populaire. A la question de savoir si un favori se dégageait de la confrontation, il a préféré insisté sur ce point précis : "Nous allons jouer contre un pays entier", a-t-il prévenu. "Cette équipe de France a beaucoup de confiance, elle est meilleure qu’en 2014. Nous avons ressenti cette énergie dans tout le pays."
S’il a confiance en son équipe dans laquelle débutera Bastian Schweinsteiger, il avoue avoir été particulièrement impressionné par les hommes de Didier Deschamps en quart de finale : "Ce fut un match assez fantastique face à l’Islande où les Bleus ont exercé beaucoup de pression." Avant de conclure : "C’était important de le visionner pour déterminer les faiblesses de cette équipe." L’équipe de France a des faiblesses ? En l’écoutant ce mercredi, on aurait fini par en douter.
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