Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Deschamps dix ans à la tête des Bleus? "Je ne vais pas dire que c’est un rêve mais si je pouvais..."

Maxime Dupuis

Mis à jour 28/10/2015 à 11:52 GMT+1

Pour l’heure, Didier Deschamps est totalement focalisé sur l’Euro 2016. Mais le sélectionneur national pense aussi à l’avenir. Rester à la tête des Bleus une décennie, voilà qui ne serait pas pour déplaire à DD. Il aime l’équipe de France et ça se voit.

Didier Deschamps, porté en triomphe après la victoire face à l'Ukraine

Crédit: AFP

Le 13 novembre prochain, Didier Deschamps croisera (une nouvelle fois) la route de Joachim Löw. Le sélectionneur de l’équipe d’Allemagne, qui mène 2-0 face à son homologue français, ne sera plus très loin de fêter sa décennie à la tête de la Nationalmannschaft. Une longévité qui n’est pas exceptionnelle de l’autre côté du Rhin. En France, en revanche, ça ressemble à une éternité quand on sait que Michel Hidalgo a tenu huit ans, entre 1976 et 1984, et que personne n’a fait mieux à la tête des Bleus.
picture

Didier Deschamps, sélectionneur de l'équipe de France en 2014

Crédit: AFP

Didier Deschamps, sous contrat avec la FFF jusqu’en 2018, se verrait-il bien embrasser une carrière de sélectionneur "à la Löw" ? La réponse est franche et directe. C’est un grand oui. Didier Deschamps et les Bleus, c’est une histoire qui dure depuis 1989, date de sa première sélection face à la Yougoslavie. 103 capes, 4 buts et 41 matches dirigés plus tard, la passion est intacte.
La continuité a du bon
"Je ne vais pas dire que c’est un rêve mais si je pouvais… Je sais que cela ne sera sans doute pas le cas mais je me sens très bien, heureux et épanoui dans cette fonction de sélectionneur. Je vais faire en sorte que cela dure le plus longtemps possible", nous a-t-il expliqué lors de l’entretien exclusif qu’il a accordé à Eurosport.fr, mardi.
Evidemment, le modèle allemand n’est pas pour lui déplaire. Car il a ses avantages, et pas seulement pour le patron. "L’Allemagne, c’est huit ans de vie commune. Elle est passée par des demi-finales, une finale, pour enfin arriver à ses fins", rappelle-t-il. On ne devient pas champion du monde ou d’Europe en claquant des doigts. "La continuité a du bon mais c'est de plus en plus difficile, en sélection comme en club. Après, en club, il y a plusieurs trophées par saison. En sélection, il n’y a que l’Euro et la Coupe du monde". Et on dure rarement dix ans à la tête d’une grande sélection sans en décrocher l’un des deux.
Avec Martin MOSNIER
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité