Terminer en tête du groupe A n’est pas important, c’est vital pour les Bleus
Mis à jour 13/12/2015 à 03:30 GMT+1
EURO 2016 - L'équipe de France n'a pas été trop mal servie, samedi lors du tirage au sort de l'Euro 2016. Elle peut entrevoir son début de compétition avec sérénité. Et même un peu plus loin que ça... Explication.
Voilà, c’est fait. Les Bleus connaissent le menu. Du moins l’entrée, qui est constituée de trois plats : la Roumanie, l’Albanie et la Suisse (dans l’ordre chronologique). Entrée - sur le papier - loin d’être indigeste et qui a l’avantage de préparer l’estomac des Tricolores à une suite qui, si tout se passe logiquement, ne sera sans doute pas non plus impossible ingurgiter jusqu'aux demi-finales. Rien que ça. Voici l'explication.
Avec notre outil Predictor, sur lequel vous pouvez simuler votre Euro 2016, on s’est amusé à faire une petite projection de ce qui pourrait attendre l’équipe de France après le premier tour.
- Nous avons simulé les classements des six groupes et choisi quatre meilleurs troisièmes. Évidemment, c’est aléatoire et nullement scientifique.
- Mais ça a un mérite : nous donner une idée d’un parcours virtuel de l’équipe de France. Et rappeler combien être tête de série du groupe A est une bénédiction.
Nous sommes partis du principe que les Français termineraient en tête de leur groupe. Ce qui est loin d’être surréaliste, en raison du tirage au sort de samedi soir. Dans notre simulation, les Bleus prendraient la Suède en huitièmes de finale, qui terminerait parmi les meilleurs troisièmes, celui du groupe E en l’occurrence.
La suite ? Un quart de finale potentiel contre l’Autriche ou la Russie, deuxièmes virtuels des groupes B et F.
Tout ceci signifie que l’équipe de France, dans cette configuration, n’affronterait pas de premier de groupe avant… les demi-finales et donc son sixième match. Un cadeau XXL de l’organisation car, avant même le tirage, le tableau était excessivement favorable aux Bleus. Bien plus qu’en 1998 où la France s'était coltinée l’Italie en quart de finale. Dix-huit ans plus tard, les Bleus pourraient éviter la Squadra Azzurra - et toute autre équipe de ce calibre (comme l'Allemagne) - jusqu'aux demies.
Une condition, toujours la même : que l’équipe de France tienne son rang. Et les autres aussi. Ça fait beaucoup, c'est vrai. Et la réalité ne fait pas souvent bon ménage avec la fiction. Mais cela doit inciter les Bleus à être sérieux. Le jeu en vaut la chandelle.
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