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Tirage au sort Euro 2016 : Les 6 matches qu’on aura envie de voir après la Coupe du monde

Martin Mosnier

Publié 23/02/2014 à 19:43 GMT+1

Les éliminatoires de l’Euro 2016 n’offriront pas de choc énorme mais des affiches aux histoires singulières. Voici notre sélection des matches à ne pas rater

Pologne-Allemagne en 2015, Lewandowski contre Götze

Crédit: AFP

Belgique – Bosnie : L'affiche des puissances émergentes

Une des rares affiches entre deux qualifiés pour la prochaine Coupe du monde. Belgique - Bosnie-Herzégovine, c’est une vraie affiche entre deux puissances émergentes du foot européen. Deux nations qui s’appuient sur de jeunes talents, deux nations qui ont dominé leur groupe de qualification pour le Mondial, deux nations qui pourraient bien créer la surprise au Brésil l’été prochain. D’un côté, la Belgique qui soulève un vent d’enthousiasme dans le plat pays avec ses prodiges à foison (Witsel, Hazard, Lukaku, De Bruyne, Mertens, Courtois pour ne citer qu’eux). De l’autre, la Bosnie-Herzégovine emmenée par deux individualités d’exception : Miralem Pjanic et Edin Dzeko. Les Bosniens n’ont jamais participé à un Euro, la Belgique y est absente depuis 2000. 2016 devrait marquer leur retour aux affaires et pas pour y faire de la figuration.
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FOOTBALL 2013 Belgique - Hazard et Lukaku

Crédit: Panoramic

Allemagne – Pologne : Entre cousins…

Une rencontre entre deux cousins voisins qui partagent quelques points communs. Miroslav Klose et Lukas Podolski sont tous les deux d’origine polonaise. Et l’Allemagne connait sur le bout des doigts Robert Lewandowski, meilleur de Bundesliga en 2012 et serial buteur de Dortmund jusqu’en juin puis… du Bayern Munich dès l’été prochain. La Nationalmannschaft connait parfaitement le danger principal qui la guette dans ce groupe D. Allemagne-Pologne, c’est aussi deux matches de l’Euro 2008 et du Mondial 2006 qui ont tourné à l’avantage des triples vainqueurs de l’Euro.

Angleterre – Suisse : Hodgson les connait par cœur

"Je suis très content d’avoir tiré la Suisse, c’est très important pour moi." Roy Hodgson, le sélectionneur des Anglais, connaît parfaitement la Nati pour en avoir été le sélectionneur entre 1992 et 1995, une période plutôt faste après des années d’errance pour une sélection qui avait participé au Mondial 94 et à l’Euro 96. Mais au-delà du cas personnel d’Hodgson, cette affiche du groupe E mettra aux prises deux équipes qui iront au Brésil cet été. Deux sélections qui ont dominé leur groupe de qualification pour la Coupe du monde. L’Angleterre, souvent sur un fil en qualifications, retrouvera une équipe qui ne l’a plus battue depuis 1981. Déjà dans le même groupe lors des qualifications pour l’Euro 2012, les Anglais avait pris la mesure de la Suisse (1-3, 2-2). Mais la Nati est en constante progression…
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England manager Roy Hodgson (Reuters)

Crédit: Reuters

Grèce – Roumanie : comme un goût de revanche

C’est une rencontre en forme de remake. Si la Roumanie ne verra pas le Brésil cet été, c’est à cause de la Grèce. C’est elle qui a sorti les Roumains au terme d’un barrage qu’elle a dominé (3-1, 1-1). Emmenée par Torje et Rat, la Roumanie a une revanche à prendre et des comptes à régler.

Croatie – Italie : La Nazionale face à sa bête noire

Dernière affiche entre deux équipes en lice pour la Coupe du monde, deux sélections qui ont hérité d’un groupe très compliqué au Brésil. Pour ces qualifications de l’Euro, elles partiront largement favorites. Mais l’Italie ne doit pas se réjouir de retrouver une équipe qu’elle n’a plus battue depuis le 5 avril… 1942 ! Beaucoup plus récemment, la Nazionale a buté sur les Croates lors des qualifications pour l’Euro 1996 (2-1, 1-1) ou de la Coupe du monde 2002 (1-2). L’Italie reste sur six matches sans victoire face aux Croates. Les Modric, Mandzukic et autres Subasic feront-ils encore des misères à leur proie préférée ?
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Andrea Pirlo Cesare Prandelli Italie Croatie Euro 2012

Crédit: AFP

Portugal – Danemark : Le classique

Qualifications pour le Mondial 2010, l’Euro 2012 et désormais l’Euro 2016. Le Danemark et le Portugal ne se quittent plus et se connaissent désormais par cœur. Entre les deux valeurs sûres du continent, difficile de dégager un net favori. Le Portugal a apporté plus de garanties sur la scène internationale (demi-finale à l’Euro 2012 et au Mondial 2006) avec, dans ses rangs, le Ballon d’Or, Cristiano Ronaldo. Mais depuis 2006, le Danemark possède un léger avantage (trois victoires, un nul, deux défaites).
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Danemark Portugal

Crédit: AFP

Espagne – Ukraine : Le seul danger pour l’Espagne ?

Double tenante du titre, l’Espagne a un boulevard devant elle qui doit la mener tranquillement à Paris en 2016. Dans un groupe C très largement à sa portée (Slovaquie, Biélorussie, Macédoine et Luxembourg), la Roja devra simplement se méfier de l’Ukraine. Meilleure défense des éliminatoires du Mondial 2014, les hommes de Fomenko ont raté d’un rien leur qualification pour le Brésil et ont bien failli corriger la France en barrages.
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