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20 ans après, le Danemark

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 08/06/2012 à 15:54 GMT+2

Les douze choses que vous devez savoir sur le Danemark avant son entrée en lice à l'Euro, samedi. Si les "Danish Dynamite" de Brian Laudrup avaient créé l'exploit en 1992, leurs chances de sortir du groupe "de la mort" sont extrêmement minces.

Christian Eriksen

Crédit: Reuters

SES LEADERS : Christian Eriksen, talent précoce
Élu meilleur joueur danois en 2011 (par sa fédération, avec 60% des suffrages), le meneur de jeu de l'Ajax Amsterdam s'impose, à 20 ans, comme un élément clé -et à suivre- de l'équipe de Morten Olsen lors de cet Euro. Né en 1992, année où le Danemark était sacré champion d'Europe, Eriksen pourra s'appuyer sur des briscards comme Rommedahl (115 sélection) ou le joueur d'Évian Christian Poulsen (91 capes).
SON COACH : Morten Olsen, le capitaine
La sélection danoise, Olsen connaît, et comme sa poche. À la tête de l'équipe nationale depuis douze ans (un record de longévité, les autres sélectionneurs de l'Euro 2012 étant en poste depuis quatre ans maximum), l'ancien capitaine de l'équipe "Dynamite" a aussi été le premier joueur Danois à avoir passé la barre des 100 sélections (de 1970 à 1989). L'entraîneur a été champion du Danemark (1990 et 1991) aux commandes du FC Brondby, puis champion des Pays-Bas (1998) avec l'Ajax, mais n'a pas fait mieux en sélection qu'un 1/4 de finale à l'Euro, en 2004.
SES "FRANÇAIS" : Évian, ville danoise
Dans la sélection danoise, quatre joueurs danois évoluent en Ligue 1. Et les quatre jouent à Évian... Débarqués en 2011, pour l'accession du club haut-savoyard dans l'élite, le gardien Stephan Andersen, le défenseur Daniel Wass, et le milieu de terrain Thomas Kahlenberg sont régulièrement titulaires en club mais devraient débuter sur le banc avec leur sélection. Christian Poulsen, fort de ses 91 sélections et d'un passé prestigieux (Juventus, Liverpool), aura bien plus de chance de faire partie du onze de départ.
SES GRANDS ABSENTS : Sorensen, flashé à 100
La 100e sélection de Thomas Sorensen (35 ans) sera sans doute sa dernière. Adoubé par Morten Olsen depuis la retraite internationale du mythique gardien Peter Schmeichel en 2001, le portier de Stock City s'est blessé au dos lors de la défaite du Danemark face au Brésil (1-3) en match de préparation pour l'Euro. Face à la force de frappe de l'Allemagne, des Pays-Bas, et du Portugal, c'est c'est Anders Lindegaards (5 sélections), qui sera condamné à faire des exploits. Et le portier de Manchester United en est capable, lui qui a déjà mis sur le blanc le prometteur gardien espagnol David De Gea.
SES GRANDES RÉFÉRENCES : Le Portugal au tableau de chasse
Les Danois ont fini premiers de leur groupe en qualifications, devant le Portugal, avec un succès à la clé sur les Lusitaniens (2-1). Mais le match référence des hommes des joueurs nordistes est celui contre la Norvège (2-0), selon leur sélectionneur Morten Olsen (voir plus bas). Quant aux matches de préparation, ils laissent un goût amer aux coéquipiers de Nicklas Bendtner, qui ont perdu leur gardien Sorensen et leur match face au Brésil (1-3), avant de battre l'Australie (2-0) grâce à des buts de... défenseurs.
SON CALENDRIER : L'espoir portugais
Le Danemark entamera sa compétition le samedi 9 juin face aux Pays-Bas, auteurs de 34 buts en 8 matches de qualification, tous gagnés (avec plus de 4 buts en moyenne!). Puisque la défaite est une option à envisager, les Danois seraient alors condamnés à battre le Portugal, le 13 juin, comme ils l'ont fait en éliminatoires (2-1). L'Allemagne, qui aura également affronté Hollandais et Lusitaniens, n'arrivera certainement pas en roue libre, le 17 juin...
SES AMBITIONS : Gagner un match
Une victoire dans le groupe B, le plus relevé de la compétition, serait déjà une surprise pour les Danois. Mais un succès n'est pas hors de portée. Pour preuve: le Danemark a déjà battu les Lusitaniens en qualifications pour l'Euro 2012 (2-1). Quant à sortir du groupe "de la mort" où figurent Allemagne, Pays-Bas et Portugal, c'est une utopie, de l'aveu -même du sélectionneur: "Gagner cet Euro sera presque plus dur que de gagner la Coupe du monde".
SES ATOUTS : Un "groupe idéal"
Après un Mondial 2010 décevant, Morten Olsen a remodelé son équipe, y intégrant de jeunes éléments, dont le talentueux Eriksen, qui a marqué à deux reprises mais surtout illuminé le jeu de son équipe. Après la victoire sur la Norvège (2-0), le sélectionneur danois a déclaré: "C'est en voyant ce genre de match que vous trouvez le groupe idéal", ajoutant qu'il ne parlait "pas des prochains mois, mais des prochaines années". Et de conclure: "Notre potentiel est énorme".
SES FAIBLESSES : Ne pas soutenir la comparaison.
Sur le papier, il n'y a pas photo: le niveau technique des Danois est loin, très loin de celui affiché par la concurrence. Nicklas Bendtner (8 buts en Premier League) en tête de gondole, c'est un peu léger, même si Chrisitan Eriksen ne manquera pas de faire quelques décalages pour mettre sur orbite le joueur de Sunderland. Physiquement, les Danois pourraient avoir leur carte à jouer, mais face à l'Allemagne ou les Pays-Bas, le Danemark est Petit Poucet sur le papier.
SON HISTOIRE À L'EURO : 1992, année héroïque.
Il n'y a qu'une seule histoire, héroïque, celle de l'épopée fantastique de 1992 où les "Danish Dynamite", invités de dernière minute (à la place de la Yougoslavie en guerre), avaient soulevé le trophée au nez et à la barbe des Pays-Bas de van Basten, favoris mais battus en 1/2 (2-2, 4-2 t.a.b.), et de l'Allemagne, championne du monde en titre (2-0 en finale). Depuis, rien à se mettre sous la dent, hormis un timide quart de finale en 2004 (défaite 3-0 face à la République Tchèque).
SA PLACE DANS LE FOOT MONDIAL : Le feu de paille danois.
Après une première participation prometteuse à la Coupe de Monde, en1986, au Mexique, le Danemark ne revoit le jour qu'en 1992, pour briller de mille feux -battant la France (2-1) au passage- et remporter le plus grand succès de l'histoire du pays. Un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. Depuis, on n'a plus revu les "Dynamites" danoises. En 1998, le Danemark retrouve la France en phase de poule, mais cette fois, les Français l'emportent (2-1) avant d'être sacrés champions du monde. Au Mondial 2002, les Danois battent à nouveau les Français en poule (2-0). Mais pour une fois, le vainqueur du match ne remportera pas la compétition.
UNE ANEDOTE: Schmeichel, une histoire de famille.
Au Danemark, le nom de Schmeichel est légendaire. Gardien international et indéboulonnable (de 1987 à 2001), Peter Schmeichel est une icône de l'équipe danoise victorieuse de l'Euro 1992. Vingt ans après, une victoire semble hors d'atteinte, mais dans les buts, Schmeichel est de retour. Le fils du "rideau de fer", Kasper, a en effet profité de la blessure au dos de Thomas Sorensen pour intégrer le groupe des 23 Danois à la dernière minute, en qualité de troisième gardien. Ironie du sort, c'est ce même Sorensen qui avait remplacé le grand Schmeichel.
Infographie equipe-type Danemark
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