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"Un état d'esprit"

Eurosport
ParEurosport

Publié 17/02/2010 à 23:44 GMT+1

Depuis 2010, Marseille enchaîne les bons résultats. Un renouveau que Didier Deschamps met sur le compte de "l'état d'esprit" et le "caractère" de ses joueurs. L'entraîneur de l'OM espère cultiver cet état d'esprit de compétiteur à Copenhague, ce soir, en 16e de finale aller de la Ligue Europa.

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Crédit: Eurosport

DIDIER DESCHAMPS, comment abordez-vous ce rendez-vous danois ?
D.D. : C’est quand même une compétition internationale. Pour beaucoup, Copenhague ne vaut pas Milan ou le Real mais il faut passer par là. Les joueurs se sont battus pour cette 3ème place dans le groupe de Champions League, ils ne sont pas là pour participer mais pour obtenir le meilleur résultat possible avant le retour chez nous.
Quel regard portez-vous sur l'équipe du FC Copenhague ?
D.D. : Je sais beaucoup de choses et je peux en dire beaucoup de bien. Ce ne sont pas des propos de circonstance. J'ai vu pas mal de leurs matches. Il en ressort qu'il s'agit d'une équipe très bien organisée, très disciplinée, qui se connaît bien dans un 4-4-2 classique, mais qui joue aussi, s'appuyant sur une très bonne animation, et ne répond pas en ce sens spécialement aux caractéristiques du football nordique.
Estimez-vous que le manque de rythme de Copenhague, qui n'a disputé que des matches amicaux depuis Noël, puisse constituer un inconvénient pour cette équipe ?
D.D. : Je ne pense pas. Mamadou Niang a eu l'expérience du Zenith St-Petersbourg (qui avait éliminé l'OM en quart de finale de l'UEFA en 2008 au sortir de sa trêve, ndlr), j'ai eu celle du Lokomotiv Moscou lorsque j'étais à Monaco. Même s'ils ont connu une longue période d'arrêt, ils sont en préparation depuis un mois et peuvent tenir un match de 90 minutes. Répéter les performances est en revanche plus compliqué. Je ne m'attends donc pas à des difficultés de leur part sur le plan athlétique. Ils reprennent de surcroît la compétition par un match très prestigieux.
Edouard Cissé disait en début de semaine que les joueurs prenaient plus de plaisir ensemble. En faites-vous aussi le constat ?
D.D. : Cela me semble logique, du fait qu'ils se connaissent mieux. Avec le temps, ils développent affinité et complicité. Mais il y a surtout une prise de conscience de chacun des exigences du haut niveau. Nous ne sommes pas à l'abri des rechutes, comme lors de notre piqûre de rappel à Montpellier (défaite 2-0 en championnat, ndlr). Mais à la base, il faut avoir l'état d'esprit affiché ces derniers matches, où nous avons aussi fait preuve de caractère pour arracher des résultats.
Que faut-il encore améliorer ?
D.D. : Il faut continuer de cultiver cet état d’esprit de compétiteur. Certains l’ont plus que d’autres et doivent le transmettre. D’autres l’ont moins et doivent le maintenir et le développer. Quelque soit l’équipe, cette base est indispensable pour avoir du succès.
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