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Amandine Henry (OL) : "Démontrer que nous sommes au-dessus du lot"

ParFoot-Express.com

Mis à jour 20/04/2013 à 13:43 GMT+2

Amandine Henry ne juge pas l'OL à l'abri d'un retour de Juvisy (aller : 3-0) et veut profiter de cette demi-finale retour de C1 pour frapper un grand coup.

L’Olympique Lyonnais est déjà sacré champion de France à trois journées de la fin. Une fin de saison idéale pour réaliser une nouvelle fois un triplé…
Amandine Henry : Cela fait plaisir d’avoir conquis ce titre de champion de France plus tôt que la saison dernière. On avait dû attendre la dernière journée. Cette fois-ci, on va pour voir faire tourner et gérer l’effectif au mieux pour que tout le monde en profite.
Savoure-t-on un septième titre de champion pour le club comme le premier (ndlr : Henry en compte cinq à son palmarès) ?
 A.H. : C’est toujours plaisant d’être sacrée mais c’est presque une formalité pour nous vu les moyens mis à notre disposition par notre président Jean-Michel Aulas. C’est normal que nous soyons au-dessus des autres équipes françaises.
N’aimeriez-vous pas être confrontée à plus d’adversité en D1 féminine ?
A.H. : Il y a certainement d’autres équipes qui vont arriver avec plus de moyens. Notre projet a été mis en place depuis plusieurs années déjà et par rapport à nos débuts, le football féminin s’est considérablement développé. On en voit les résultats aujourd’hui.
Le PSG, le dauphin de l’OL en championnat, peut-il être un rival crédible dès la saison prochaine ?
A.H. : Leur projet va prendre du temps car on ne construit pas tout en une année. Il faut que le club recrute quelques joueuses et qu’elles se créent des automatismes dans le jeu.
Vos adversaires disent souvent qu’elles sont impressionnées par votre faim insatiable toujours intacte malgré les nombreux trophées amassés ces dernières saisons. Comment l’expliquez-vous ?
 A.H. : On a un coach et un staff technique qui savent nous garder en éveil et nous remet souvent les pieds sur terre. Ils sont toujours plus exigeants et on a toujours soif de succès. On veut remporter le plus de trophées possibles.
Dimanche, vous rencontrez Juvisy pour la demi-finale retour de la Ligue des champions après une large victoire à l’aller (3-0) à Gerland. La qualification pour la finale du 23 mai à Stamford Bridge est-elle déjà acquise ?
A.H. : Au contraire, il va falloir être très prudentes. Le match aller nous a offert une bonne marche d’avance mais il ne faut pas se dire qu’on est déjà qualifié. On ne va pas se contenter de faire un match nul ou de perdre 2 à 0. On veut l’emporter et y mettre la manière pour démontrer que nous sommes au-dessus du lot.
On a senti des tensions le week-end dernier sur le terrain. Y a-t-il un contentieux entre les deux clubs ?
 A.H. : Non, ce n’était pas tendu. C’était simplement un match de Ligue des champions et non pas une rencontre de championnat. Il ne fallait pas que l’on se rate à domicile en encaissant un but qui pèse lourd dans les matches aller-retour comme les nôtres. Il y avait plus d’engagement.
Déjà doubles tenantes du titre de la compétition, vous voulez garder votre statut de reines d’Europe…
A.H. : On considère la Ligue des champions comme notre coupe. Jamais dans l’histoire une équipe n’a remporté cette compétition trois fois d’affilée. On a toujours faim et on veut le réaliser ce triplé.
Sur le plan personnel, quel bilan provisoire faites-vous de votre saison ?
A.H. : Je trouve que ce sont de bons débuts mais on va aller chercher les deux trophées qui nous manquent encore (Ligue des champions et Coupe de France, qualification pour les quarts de finale). Ce sera la cerise sur le gâteau. Quant à moi, je continue de progresser et je me sens bien à l’OL.
Cette vie de joueuse professionnelle vous convient-elle ?
A.H. : Nous sommes toutes professionnelles avec des contrats fédéraux. Je pense quand même à ma reconversion en préparant mes diplômes d’entraîneur. C’est important de penser à l’avenir mais il y a quand même pire comme métier que d’assouvir sa passion. On fait ce qui nous plait.
Avez-vous le temps d’avoir d’autres passe-temps ou des passions en dehors des terrains ?
A.H. : J’essaye de passer le plus de temps possible avec mon copain ou avec ma famille. Cela permet de changer un peu d’univers. J’ai mes diplômes à préparer et je dirais comme toutes les filles, j’aime bien me faire des sessions shoppings.
Pour finir, on va aborder un sujet qui fâche. Vous n’êtes plus appelée chez les Bleues depuis novembre 2010 en raison des choix du sélectionneur. Etes-vous fataliste quant à cette situation qui perdure ou avez-vous des regrets de ne pas revêtir ce maillot tricolore ?
A.H. : C’est toujours une fierté d’être sélectionnée donc j’ai quelques regrets. La vie continue quand même et je travaille tous les jours pour y revenir. Le sélectionneur est en place et c’est comme ça aujourd’hui. On verra par la suite.
A vos yeux, les Bleues peuvent-elles remporter l’Euro 2013, organisé en Suède en juillet ?
A.H. : Elles possèdent les joueuses pour aller au bout et réussir ce défi. Il n’y a aucune raison de dire le contraire. Je l’espère pour mes copines lyonnaises et le sélectionneur va s’appuyer sur une ossature rhodanienne.
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Foot express

Crédit: Eurosport

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