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Equipe de France féminine - Louisa Necib : "Les Bulgares vont être revanchardes"

Jonathan Murciano

Mis à jour 28/11/2013 à 19:25 GMT+1

Souriante et détendue, Louisa Necib, la milieu de terrain des Bleues, a fait le point sur sa saison avant la réception de la Bulgarie jeudi (20h50).

FOOTBALL 2013 Equipe de France féminine dames Louisa Necib

Crédit: Panoramic

Louisa, le match aller en Bulgarie (0-10) s'est finalement révélé très facile. Vous attendiez vous à tomber sur un adversaire aussi faible ?
Louisa Necib : On savait qu'elle ne faisait pas partie des meilleures nations internationales. Après, on sait qu'un match international, c'est toujours compliqué et difficile à jouer. Le résultat montre la faiblesse de l'équipe adverse, mais ce n'est pas facile de jouer ces matches dans un contexte assez particulier. Il faut rester concentrée tout au long de la partie et donner le meilleur de soi-même même si l'adversaire est moins fort que nous.
C'était aussi une occasion de travailler les automatismes ?
L. N. : Oui, c'est vrai que ce genre de matches nous permet de tenter certaines choses. Le coach a beaucoup insisté sur le fait que quel que soit l'adversaire, il faut le respecter. On travaille et on joue la Bulgarie comme si on jouait les meilleures nations.
Il y aura le match retour jeudi soir, vous attendez-vous à un match similaire ?
L. N. : Je pense quand même qu'elles vont être plus revanchardes, elles vont peut-être mettre plus d'agressivité. Elles vont essayer de contrer davantage notre jeu. Chaque partie est différente, ce sera sans doute un tout autre match.
Est-ce embêtant de jouer malgré tout des adversaires aussi faibles ?
L. N. : Embêtant, ce n'est pas le mot. On est là pour jouer une qualification de Coupe du monde. On a la Bulgarie dans notre groupe, donc on la joue avec le plus de sérieux et de concentration possible. Jusqu'à maintenant, l'Autriche reste l'adversaire le plus coriace que l'on a rencontré (victoire 1-3). La Finlande aussi peut nous embêter.
Parlons de votre cas personnel, avez-vous pris d'autres responsabilités depuis l'arrivée de Philippe Bergeroo ?
L. N. : Je n'ai pas changé, je fais partie de ce groupe. Après, c'est vrai que le sélectionneur a apporté quelque chose de nouveau, c'est normal quand on change de staff. Jusqu'à maintenant j'aime beaucoup ce qu'il a pu apporter. J'ai été repositionnée sur le côté gauche sur le terrain. Je prends toujours du plaisir à jouer, c'est le plus important. Etant donné que je n'occupe plus le même poste, j'ai d'autres consignes. Je fais confiance au coach, s'il estime que j'apporte sur ce côté, à ce poste là, c'est qu'il a certainement raison.
Vous avez vécu une déception récemment avec l'Olympique Lyonnais. On ne s'attendait vraiment pas à vous voir sortir aussi rapidement de la Ligue des champions (élimination en huitièmes par Potsdam, 1-0, 1-2). Avez-vous commencé à évacuer cette déception ?
L. N. : La Ligue des champions, c'était l'un de nos plus gros objectifs cette saison. Potsdam est une belle équipe. On connait la qualité des équipes allemandes. Il faut savoir aussi accepté la défaite, même si elle est difficile à digérer. Il n'y a pas pénalty, mais ça fait partie du jeu et du foot. Ce sont des faits de match. Le coach (Patrice Lair) a été le premier déçu, vraiment très déçu. Mais il a su trouver les mots. Nous remobiliser. On connait le coach, il est tout le temps à fond, tout le temps motivé. On a eu la chance de pouvoir partir tout de suite en équipe de France avec d'autres objectifs. Ça aide mais la déception est grande.
La saison va quand même vous paraître longue sans la Ligue des champions…
L. N. : C'est vrai qu'il y aura moins de matches à jouer. Surtout qu'en Ligue des champions, on a souvent des rencontres intéressantes à disputer. C'est la plus belle des compétitions à jouer en club. On a d'autres titres à aller chercher. Il faut se concentrer sur ce qu'il nous reste.
Vous arrivez à rester motivée même sur des matches moins importants ?
L. N. : Oui car mon but premier est de jouer au foot. Que ce soit quand j'étais jeune à jouer avec les copains dehors ou quand on joue des matches plus ou moins difficiles le dimanche, mon plaisir reste le même. La motivation est là. Ces dernières années, on a beaucoup enchainé, mais quand on joue au foot, c'est ce qu'on aime. Plus on a de matches, plus on est contentes : c'est positif, ça veut dire qu'on est encore sur tous les tableaux.


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