Matches amicaux : Le Barça s'incline à Genève contre Naples (1-0)

Hésitante. Inefficace. Voilà comment on pourrait résumer la performance du FC Barcelone ce mercredi face à Naples. Battu (1-0) par les Italiens sur un but de Blerim Dzemaili, grandement facilité par une grossière faute de main de Claudio Bravo, le Barça n’a pas vraiment rassuré sur sa capacité à s’en sortir sans les Messi, Neymar et autre Suarez. Face à des Napolitains beaucoup plus fluides et plus présents dans les duels, les Catalans ont souffert pour développer du jeu. Si l’entrée dans le dernier quart d’heure de Deulofeu a animé le secteur offensif des Blaugrana, elle n’a pas permis aux joueurs de Luis Enrique d’éviter leur première défaite en préparation. De son côté, le SSC Napoli s’est mis en confiance avant son barrage de Ligue des champions dans deux semaines.

69% de possession et trois fois plus de tirs que l’adversaire (13 contre 4) : la domination barcelonaise était incontestable ce mercredi soir à Genève. Du moins, dans le jeu. Car, excepté une jolie situation en un-contre-un pour Munir (39e), des frappe non cadrées de Pedro (51e, 56e) et un exploit solitaire de Deulofeu repoussé par Rafael (83e), Barcelone a très rarement mis en danger le portier brésilien de Naples. L’équipe catalane s’est montré incapable de pousser ses actions au bout, sa domination étant encore très stérile et ses jeunes trop tendres. Privé de Messi, Neymar, Mascherano, Alves et Xavi, le Barça n’a jamais su faire la dernière passe, celle qui fait la différence entre une opportunité et une occasion de but.

La faute notamment au bloc napolitain, bien regroupé et solide. On a senti toutefois qu’une heure de jeu était le maximum jouable à ce rythme par cette équipe-là du Napoli. Plus fatiguée, moins talentueuse aussi sans doute, elle a eu le mérite de garder sa lucidité et de rester concentrée, pour exploiter la moindre erreur du FC Barcelone. Et cette dernière est venue, deux fois plutôt qu’une. Solide dans ses interventions jusque-là, Claudio Bravo a d’abord hésité dans sa relance, avant de se trouer totalement sur la frappe de Dzemaili (80e). L’erreur du gardien chilien, la seule du match, a suffi au bonheur de Naples. Pas sûr qu’elle rassure le Barça.