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Iniesta, Verratti, Pays-Bas... Les 6 raisons de suivre les qualifications pour l'Euro 2016 ce week-e

Anthony Procureur

Mis à jour 27/03/2015 à 08:18 GMT+1

Le retour d'Andrés Iniesta, l'heure de Marco Verratti et Harry Kane, les Pays-Bas et la Suède d'Ibrahimovic au pied du mur… Que faudra-t-il surveiller ce week-end lors de la cinquième journée des qualifications pour l'Euro 2016 ?

Iniesta, Verratti, Sneijder, Ibrahimovic

Crédit: Eurosport

1. Iniesta, le retour du patron

Cela fait quasiment un an jour pour jour qu'Andrés Iniesta n'a plus marqué ou réalisé de passe décisive en Liga sous le maillot du Barça. Mais l'influence du milieu catalan ne se limite pas aux statistiques. Et l'unique buteur de la finale de la Coupe du monde remportée en 2010 face aux Pays-Bas, de retour en sélection après une blessure fin 2014, va devoir prouver vendredi face à l'Ukraine qu'il reste un cadre indéboulonnable au sein de la Roja. Une réponse d'autant plus attendue que Vicente Del Bosque poursuit sa politique de rajeunissement (Vitolo Machin, Mario Suarez) et que le Madrilène Isco, présenté comme son successeur, tape très fort à la porte. Même si le sélectionneur assure que les deux joueurs ne sont pas "incompatibles", Don Andrés (102 sélections) a tout intérêt à montrer qu'il n'est pas encore prêt à laisser sa place.

2. L'heure de Verratti ?

Marco Verratti a des fourmis dans les jambes. Etiqueté de longue date comme le grand espoir du football italien, le Parisien (10 sélections) attend toujours son heure avec la Squadra Azzurra. Or, avec les blessures d'Andrea Pirlo et Daniele De Rossi à son poste, Verratti a de grandes chances de débuter la rencontre samedi en Bulgarie. "Je dois profiter au maximum de l'occasion", juge l'ex-joueur de Pescara. Après son match face à Chelsea, le milieu du PSG avait été qualifié de "meilleur joueur italien" par la Gazetta dello Sport. "Actuellement, il n'a pas de rival en équipe d'Italie", assurait même le quotidien. A lui de faire en sorte de devenir désormais un incontournable aux yeux d'Antonio Conte.
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Marco Verratti (à droite), lors d'Italie-Uruguay - Coupe du monde 2014

Crédit: AFP

3. Alerte rouge pour les Oranje

Les Pays-Bas, qui se sont déjà inclinés en Islande et en République tchèque, sont déjà au pied du mur. Avant de recevoir la Turquie, samedi, les Oranje occupent seulement la troisième place du groupe A dominé par les Tchèques et l'Islande. "Le match de ce week-end est crucial. Une défaite pourrait nous éloigner de l'Euro", a prévenu Guus Hiddink, admettant être "sous pression". Une pression d'autant plus forte que les Bataves devront se passer de leurs deux attaquants vedettes, Arjen Robben et Robin van Persie, blessés. On a connu situation plus confortable.

4. Kane, le sauveur de l'Angleterre ?

L'Angleterre, seule équipe à avoir remporté tous ses matches avec la Slovaquie, Israël et la République tchèque, mise elle aussi sur un vent de fraicheur pour poursuivre son sans-faute. L'attaquant de Tottenham Harry Kane, révélation de la saison en Premier League avec ses 29 buts en 43 matches, devrait faire ses débuts avec les Three Lions vendredi face à la Lituanie.  "On le suit, on sait ce qu'il peut faire. Il mérite sa chance", a assuré le sélectionneur Roy Hodgson. Du haut de ses 21 ans, Kane va-t-il d'ores et déjà enfiler le costume de sauveur de la nation qu'on lui prête déjà.
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Harry Kane

Crédit: AFP

5. Bazdarevic (déjà) sous pression

Mécha Bazdarevic, l'ancien entraîneur de Grenoble ou Sochaux, va effectuer ses grands débuts de sélectionneur de la Bosnie-et-Herzégovine en remplacement de Safet Susic, remercié après le lourd échec contre Israël (0-3). Et s'il commencera samedi par un déplacement sur le terrain de la modeste équipe d'Andorre, il aura tout de suite la pression s'il veut envoyer son pays à l'Euro 2016. Avant-dernière du groupe B, la Bosnie n’a toujours pas gagné un seul match et compte deux défaites (pour deux nuls). La mission de Bazdarevic est simple : apporter aux Bosniens leur première victoire et rien d'autre.

6. Ibrahimovic veut s'arrêter en France

Zlatan Ibrahimovic n'a pas encore quitté le PSG mais il pense déjà revenir en France. Voire même y finir sa carrière… internationale. "Je ne sais pas si c’est ma dernière campagne avec la sélection. C’est possible, a laissé entendre le Parisien. L’Euro est une expérience difficile à décrire, j’aimerais beaucoup être en France". Pour cela, encore faudra-t-il que la Suède se qualifie. Après ses trois nuls (pour une seule victoire contre le Liechtenstein), les coéquipiers d'Ibra, qui devrait être associé au Bordelais Isaac Kiese Thelin en attaque, n'auront pas droit à l'erreur vendredi en Moldavie. Après une semaine intense en France, entre ses insultes envers le corps arbitral et son triplé vendredi dernier contre Lorient, Zlatan sera encore attendu. Ça tombe bien, il adore ça !
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Zlatan Ibrahimovic lors d'un match avec la Suède.

Crédit: AFP

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