Pour Ancelotti, Allegri et Spalletti, l'Italie attendra

La Fédération de football italienne va devoir se creuser la tête. Après s’est débarrassé de Gian Piero Ventura, vu comme le principal responsable de l’échec italien à se qualifier au Mondial, les responsables italiens avaient pris contact avec Carlo Ancelotti pour lui proposer de prendre la tête de la sélection.

A en croire le Corriere dello Sport, "Carleto" aurait dit non aux responsables italiens. La raison avancée est simple : l’ancien entraîneur du PSG préfère donner un autre virage à sa carrière, en privilégiant probablement une nouvelle expérience en club depuis son départ du Bayern. Un choix sportif mais également économique puisque le poste de sélectionneur est beaucoup moins bien rémunéré que celui de coach principal d’une grosse écurie européenne.

Un gros coup dur pour l’Italie tant Ancelotti était le favori désigné. Également cité parmi les postulants, Massimiliano Allegri a expliqué ne pas vouloir prendre les rênes de la sélection… pour l’instant : "La Nazionale est une de mes ambitions, mais pas en ce moment", a déclaré Allegri en conférence de presse.

Avant d’ajouter : "J'ai un contrat avec la Juventus et nous avons encore des objectifs importants à atteindre et une équipe à construire pour le futur. La sélection, on en parlera éventuellement d'ici quelques années, si cette possibilité m'est offerte". Le discours de Luciano Spalletti, entraîneur de l'Inter, a été quasiment identique. "J'aimerais entraîner la Nazionale, mais pas pour l'instant. Je veux faire du bon travail avec l'Inter", a déclaré l'ancien coach de l'AS Rome, arrivé cet été à Milan. Autrement dit, la "Nazionale" n’est pas prête d’avoir un nouveau patron.