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"Je n'aime pas les injustices" : Platini s'est expliqué devant le TAS

ParAFP

Publié 08/12/2015 à 17:49 GMT+1

Michel Platini a été entendu, ce mardi, par le Tribunal arbitral du sport à Lausanne. L'instance judiciaire décidera, au plus tard vendredi, de lever ou non la suspension provisoire de 90 jours décidée à l'encontre du Français.

Michel Platini à sa sortie du TAS, le 8 décembre 2015

Crédit: AFP

C'est une des dernières chances de Michel Platini. Le Français a été auditionné, ce mardi, par le Tribunal arbitral du sport (TAS) à Lausanne pour plaider la levée de sa suspension. "J'espère qu'on m'a bien entendu, a réagi Platini en sortant. Vous savez que je n'aime pas les injustices. J'espère qu'on m'a bien entendu."
A la question de savoir s'il sera présent, samedi à Paris, pour le tirage au sort de l'Euro 2016, Michel Platini a botté en touche. "Allez demander (aux juges du TAS)", s'est contenté d'indiquer l'ex-triple Ballon d'Or à sa sortie, vers 16h30, du TAS, où il était arrivé un peu avant 14h00.
Les avocats de la FIFA n'ont pas fait de commentaires devant la presse à leur départ. L'avocat de Platini, Me Thibaud d'Alès, s'est contenté d'indiquer que son client avait "été entendu". Seul le secrétaire général du TAS, Matthieu Reeb, a répondu aux questions des journalistes.
"Les avocats de M. Platini devaient d'abord présenter leurs arguments, suivis de ceux de la FIFA. Puis les trois arbitres (du TAS) pouvaient ensuite poser leurs questions, a exposé Reeb. Le cas (de Platini) est relativement exceptionnel. On parle gouvernance au plus haut niveau et la situation est à ma connaissance pratiquement unique", a exposé Me Reeb, ajoutant: "M. Platini est là comme partie, donc, évidemment, il peut prendre la parole".

La note de 1998, "peut-être" retenue dans le dossier

"C'est une audience assez exceptionnelle car on est dans le domaine d'effet suspensif. En principe les décisions sont prises sur la base des mémoires écrits, mais comme les deux parties étaient disponibles et disposées à faire une audience en présence des trois arbitres qui prendront leur décision en fin de semaine, nous avons organisé cette rencontre ici à Lausanne", a poursuivi le secrétaire général du TAS.
Une nouvelle pièce du dossier fait parler: il s'agit d'une note interne de l'UEFA datant de 1998 où Platini est qualifié de futur "employé de la FIFA", que la défense de l'ex-triple Ballon d'Or met en avant et qu'a pu consulter l'AFP mardi. Pour le camp Platini, ce document, révélé par le Journal du Dimanche, est la preuve "écrite d'un contrat oral" pour un travail salarié et bat en brèche une partie des accusations de la justice interne de la FIFA. Le secrétaire général du TAS n'a pas précisé le rôle de cette pièce dans le dossier.
Cette note de 1998 peut être évoquée, je ne sais pas si elle va être retenue ou non, mais en théorie c'est possible.
Le TAS doit statuer d'ici vendredi sur la levée ou non de la suspension provisoire infligée par la Fifa à Platini pour ce fameux paiement de 1,8 million d'euros reçu de Sepp Blatter, président démissionnaire de la Fifa également suspendu, pour un travail de conseiller achevé en 2002.
Cette sanction, qui court jusqu'au 5 janvier, prive le Français de ses fonctions de président de l'UEFA et gèle aussi sa candidature à la présidence de la FIFA, pour laquelle l'élection aura lieu le 26 février. Outre cette suspension provisoire, la justice interne de la FIFA doit toujours rendre son verdict sur le fond avant Noël, alors que ses juges instructeurs ont requis contre Platini la radiation à vie du monde du foot.
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