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Koziello : "Si on est toujours leader à 10 journées de la fin, on reparlera du titre"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 14/10/2016 à 16:53 GMT+2

LIGUE 1 – Avant le choc opposant Nice à Lyon, Vincent Koziello nous livre le deuxième volet de son carnet de bord. Le jeune milieu de terrain formé à Nice évoque notamment les ambitions des Aiglons ou encore sa relation avec la nouvelle star de la Ligue 1, Mario Balotelli. Témoignage.

Vincent Koziello nous confie ses impressions toute la saison

Crédit: Panoramic

C'est assez fou ce qui nous arrive en ce début de saison. A Nice, nous avons envie de rester leader le plus longtemps possible, mais il est encore beaucoup trop tôt pour parler de nous comme d'un candidat au titre. Très honnêtement, je ne veux pas faire de langue de bois avec vous, mais quand on parle entre nous du classement, on se dit : "C'est cool, on a déjà pris la moitié des points pour le maintien".
Ça peut vous paraître fou, mais je suis vraiment franc avec vous. Après, évidemment, ça nous tenait à cœur de rester leader jusqu'à la trêve, mais il reste trop de points à distribuer pour fanfaronner. Si on est toujours premiers à 10 journées de la fin du championnat, là, on reparlera du titre et on changera sans doute nos ambitions.
Notre classement nous laisse moins le droit à l'erreur parce que nous sommes de plus en plus attendus. Aujourd'hui, Nice est la dernière équipe invaincue et on sent que chaque équipe veut être la première à nous faire tomber. Mais ce qui est gratifiant, c'est que les adversaires nous prennent de plus en plus au sérieux.
Il a beau être Balotelli, ça ne nous empêche pas de le chambrer.
C'est vrai qu'en Europe, ça ne passe pas aussi bien. Mais j'ai une explication simple : Nice reste l'équipe la plus jeune d'Europe et qui n'a pas d'expérience européenne. Moi le premier. On a joué Schalke et Krasnodar des équipes qui ont l'habitude des matches en milieu de semaine. Pour le moment, on paie pour apprendre.
Mario Balotelli nous apporte toute son expérience. Là-aussi, je vais être franc : avec nous, il ne se comporte pas comme une star. Il se sent bien dans notre groupe, il a toujours le sourire. Il a beau être Balotelli, ça ne nous empêche pas de le chambrer. Il faut dire que lui ne se prive pas. Et il faut bien répondre. Evidemment, parfois, il nous arrive de le regarder différemment. On parle quand même d'un joueur exceptionnel qui a gagné une Ligue des champions et qui a disputé une finale de l'Euro avec l'Italie. Ce n'est pas n'importe qui. Mais bon, quand il s'agit de chambrer, on oublie parce qu'il est très ouvert.
Avec lui, j'ai une relation très simple. Sur le terrain, on se parle, il me donne des conseils mais on aime bien aussi se marrer ensemble. Dans le jeu, c'est différent d'Hatem (Ben Arfa) qui aimait participer au jeu. Mario, c'est le finisseur. Mais c'est vraiment simple de jouer avec lui. Pourquoi ? Parce que même une demie occasion, ça fait but avec lui.
Ce vendredi, nous affrontons Lyon. Une équipe qui nous ressemble un peu puisqu'elle fait confiance aux jeunes. L'OL, ça reste un modèle de formation et une référence en France. On doit tendre vers ça même si l'écart se réduit depuis quelques temps. On a sorti beaucoup de bons jeunes et l'an passé, on ne termine qu'à deux points d'eux.
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