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La sélection espagnole retombe dans ses travers: Ramos recadre Piqué après ses tacles contre le Real

Ilyes Ramdani

Publié 09/09/2015 à 11:23 GMT+2

En Espagne, la polémique enfle autour de l'attitude de Gerard Piqué. Coupable de provocations répétées à l'encontre du Real Madrid, le défenseur du FC Barcelone a été l'objet de critiques, y compris de la part de ses coéquipiers. Mardi, c'est Sergio Ramos qui y est allé de son petit tacle.

Sergio Ramos, en 2015, lors d'une conférence de presse à Madrid

Crédit: AFP

La sélection espagnole pensait avoir laissé derrière elle l'époque des luttes intestines et des ambiances plombées. L'y voilà replongée. Il suffit, pour s'en convaincre, de jeter un œil aux médias ibériques. Alors que l'Espagne a joué mardi, en Macédoine (victoire 1-0), tous n'ont d'intérêt ce mercredi que pour le tacle adressé à Gerard Piqué par Sergio Ramos.
Invité de la station Onda Cero après la rencontre, le défenseur du Real Madrid est revenu sur la polémique engendrée par son coéquipier en sélection. Après plusieurs propos provocateurs du Catalan à l'égard du club de la capitale, la Fédération espagnole a décidé lundi de déplacer la rencontre Espagne-Angleterre, initialement prévue au stade Santiago-Bernabeu, à Alicante.
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Gerard Piqué

Crédit: AFP

L'unité de la sélection comme priorité

Ramos, un des cadres de la sélection espagnole, a d'abord appelé le public espagnol à "respecter" Piqué, expliquant que "chacun faisait des erreurs, (lui) le premier." Il n'a toutefois pas manqué de rappeler à l'ordre son partenaire en charnière centrale en sélection.
Vu la rivalité qu'il y a entre le Barça et le Real, ce qu'a fait Gerard Piqué récemment n'aide pas du tout. Moi, quand je célèbre quelque chose, ça ne me viendrait pas à l'idée de penser à un rival. Il faut penser à la sélection, et éviter les polémiques qui peuvent affecter le groupe.
Piqué avait notamment été filmé lors des célébrations de la Supercoupe d'Europe, le 11 août, en train de dire : "Allez, les gars, il faut célébrer. Que les Madrilènes aient les boules en nous regardant, qu'ils aillent se faire foutre !"
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