Labrune et Aulas payent leurs déclarations après OM-OL : ils sont suspendus un match ferme

Vincent Labrune et Jean-Michel Aulas ont fini par payer leurs propos. Les deux présidents s'étaient livrés à une passe d'armes mémorable après le match nul entre Lyon et Marseille lors de la 6e journée de Ligue 1 (1-1), rencontre marquée par des incidents en tribunes et par une interruption d'une trentaine de minutes. Entendus par la commission de discipline de la LFP, jeudi, les deux hommes ont écopé chacun de deux matches de suspension, dont un avec sursis.

"La Commission décide de les sanctionner de deux matches de suspension dont un avec sursis de terrain, de vestiaire d’arbitres et de toutes fonctions officielles. La sanction prend effet le mardi 3 novembre," détaille le communiqué disponible sur le site officiel de la LFP. Cette sanction suspend Jean-Michel Aulas lors du derby face à Saint-Etienne, programmé le 8 novembre prochain, alors que son homologue, Vincent Labrune est privé de la réception de l'OGC Nice, également prévue le 8 novembre.

Aulas et Labrune s'étaient livré à une guerre des mots lors de la rencontre entre leur club respectif, l'Olympique Lyonnais et l'Olympique de Marseille. L'homme fort de l'OM avait critiqué l'arbitrage, accusant notamment les hommes en noir d'être responsables de l'ambiance délétère au sein du Stade Vélodrome. "Un ou deux faits de jeu ont conduit à des dérapages," avait-il ainsi expliqué sur Canal+ au moment de l'interruption de la rencontre en raison de jets de bouteilles et de fumigènes.

Le président lyonnais s'en était, lui, vivement pris à son collègue phocéen. "J'ai dit à Labrune que c'était un guignol et qu'il n'allait pas durer aussi longtemps qu'il le croit dans le monde du football," avait notamment lâché le boss de l'OL après la rencontre. Ces échanges musclés ont finalement été sanctionnés par la Commission de discipline de la Ligue, qui avait reporté une première fois l'audition à la demande de Jean-Michel Aulas.