Leonardo (PSG) : Fernandez, Antonetti, Hadji... trois précédents plutôt rassurants pour le PSG

Quelles conséquences le coup d’épaule donné par Leonardo à l’arbitre M. Castro peut-il avoir sur les destinées parisiennes ? Depuis hier est évoquée la possibilité d’un retrait de points au club de la capitale. Un point de règlement inclut en effet cette possibilité dans une situation semblable. Mais si l’on se fie aux exemples du passé, il y a peu de chances que la commission de discipline en arrive à de telles extrémités. Fernandez, Antonetti, Hadji… les trois précédents

Le 2 mars 2002, c’est déjà un Parisien, Luis Fernandez, qui s’était fait remarquer. Au cours d’une demi-finale de Coupe de la Ligue perdue par son équipe face à Bordeaux (0-1) au Parc des Princes, l’entraîneur avait été exclu à la 86e minute pour avoir bousculé le quatrième arbitre. L’affaire ne s’était pas arrêtée là puisque l’ancien milieu de terrain avait ensuite été accusé par l’arbitre principal, Gilles Vessière, de l’avoir bloqué avec sa voiture dans le parking du stade, puis menacé. Fernandez expliquera avoir seulement voulu connaître le contenu du rapport rédigé par le directeur de jeu. Pas suffisant pour convaincre la commission de discipline, qui infligera six mois de suspension de banc de touche au bouillant technicien.

Plus tôt encore, en janvier 2000, c’est l’entraîneur de Bastia Frédéric Antonetti qui s’était retrouvé dans une affaire identique. Lors d’un match face à Strasbourg (3-1), et alors que son équipe, menée, s’était retrouvée réduite à 10 après vingt minutes de jeu après un carton rouge sévèrement adressé à Pierre-Yves André, le technicien corse avait failli en coller une à l’arbitre assistant. M. Viléo, l’arbitre principal, lui avait aussitôt indiqué la direction des vestiaires. Tout comme Fernandez, Antonetti écopera de six mois de suspension de banc, sanction ramenée à trois mois quelques semaines plus tard.

Enfin, le 15 mai 2010, l’attaquant lorrain Youssouf Hadji avait osé poser son front sur celui de l’arbitre M. Guillard lors d’un match entre Nancy et Valenciennes (1-1). Là encore, six mois de suspension. "La commission a retenu la bousculade et des faits d’intimidation physique, expliquait à l’époque Pascal Garibian, président de la commission. M. Hadji est allé tête contre tête provoquer l’arbitre. De mémoire de membres de la commission, c’est du jamais vu. Rien que pour la bousculade, si l’on avait appliqué le barème, il aurait pu prendre six mois."

On le voit, jamais la Ligue n’a été jusqu’à retirer des points à un club en raison de l’agressivité d’un de ses acteurs. En revanche, Leonardo peut s’attendre à regarder les matches du PSG à la télévision pendant au moins les six prochains mois.

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