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40 ans après les poteaux carrés : "L’épopée des Verts n’est pas prête de s’arrêter"

Julien Huet

Mis à jour 12/05/2016 à 23:40 GMT+2

Quarante ans après la finale de la coupe d’Europe des Clubs Champions perdue à Glasgow contre le Bayern Munich, l’ASSE et la ville ont fêté cet anniversaire avec tous les héros de l’époque.

Les Verts ont fêté les 40 ans de leur épopée

Crédit: Panoramic

Jean-Michel Larqué, les frères Revelli, Christian Lopez (sans la moustache), Oswaldo Piazza, Jacques Santini, Dominique Bathenay, Christian Sarragmana, Ivan Curkovic…"Quarante après, ils sont tous venus ! C’est fabuleux", se réjouit Dominique Rocheteau, même si l’entraîneur, Robert Herbin, manquait à l’appel.
Et qu’importe si les poteaux carrés ont empêché les Verts de lever la coupe : "Ce n’est pas une finale perdue que nous fêtons mais une épopée". Devant un nombre impressionnant de journalistes – preuve que la fièvre verte a perduré -, Roland Romeyer a répondu aux rares voix s’étonnant de commémorer une défaite. "Ce n’est pas du tout désuet", rétorque aussi Michel Drucker, l’un des présentateurs de la soirée, avec Hervé Mathoux. Pour l’ancien commentateur de foot, "il y a dans le sport aussi un devoir de mémoire et j’aimerais que les jeunes qui adulent aujourd’hui Zlatan Ibrahimovic, Cristiano Ronaldo et les autres regardent les archives du Chaudron".
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40 ans après, les mythiques Verts de 1976 réunis à Geoffroy-Guichard

Crédit: Panoramic

A Saint-Etienne, il y a un avant et un après 76
Un stade Geoffroy-Guichard où les Verts de 76 se sont rassemblés ce jeudi en début d’après-midi. Pour assister à un ASSE-Bayern Munich entre deux équipes composées de journalistes et de partenaires du club mais surtout pour humer l’atmosphère d’une enceinte qui a tant vibré aux rythmes de leurs exploits. "Il y a beaucoup d’émotion, confie le sensible Dominique Rocheteau. Cette équipe de copains mais au plus haut niveau", pour reprendre l’expression de l’Ange Vert, a passé la journée à échanger autour de leur épopée.
Une aventure qui a changé à tout jamais le regard sur la ville : "A Saint-Etienne, il y a un avant et un après 76", explique Gaël Perdriau, le maire de la ville. Pour le football français aussi jure Dominique Rocheteau : "On fête surtout une période, celle du renouveau du football français". Michel Drucker abonde dans ce sens : "Il y aura eu un avant et un après 76, l’épopée des Verts n’est pas prête de s’arrêter."
Quand on est Vert, on est Vert à vie
La preuve, malgré une météo incertaine, des milliers de stéphanois se sont rassemblés en début de soirée dans le centre-ville pour assister à la célébration. Notamment pour reprendre en chœur l’indémodable "Qui c’est les plus forts ? Evidemment, c’est les Verts", d’abord interprété par Jacques Monty puis par Yannick Noah ( !). "Depuis le temps que mon père me rabâche les oreilles avec les Verts de 76, je ne pouvais pas rater ça", explique Hugo, 22 ans.
Bien que lyonnais, le secrétaire d’Etat aux sports, Thierry Braillard, était présent. L’équipe actuelle a participé à la fête, même à 48 heures d’un match décisif contre Lille. "C’est un privilège de côtoyer Dominique Rocheteau, qui a bercé mes nuits", s’est amusé à raconter Christophe Galtier, pas du tout gêné au moment de botter en touche sur son avenir : "Quand on est Vert, on est Vert à vie." Laurent Paganelli, arrivé à l’ASSE un an après l’épopée, en 1977, n’a pas dit autre chose : "Toute ma vie, je serai Vert."
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