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Les 10 choses qu'il faut (aussi) retenir de la première journée de Ligue des champions

Martin Mosnier

Mis à jour 18/09/2014 à 14:10 GMT+2

La première journée de Ligue des champions, ce n'est pas que le nul du PSG à Amsterdam (1-1) ou la claque du Real face à Bâle (5-1). C'est aussi Podolski qui perd ses protège-tibias, Clermont Foot qui vibre par procuration ou Louis-II qui n'est pas à la hauteur de l'événement. Voici tout ce qui a pu vous échapper mais qui mérite pourtant votre attention.

Le protège-tibia de Podolski, Tévez, Louis II et Balotelli ont aussi fait l'actualité de la C1

Crédit: Eurosport

La solitude de Podolski

Lukas Podolski roupillait tranquillement sur le banc de touche devant le spectacle indigeste proposé par ses coéquipiers (battus 2-0) quand Arsène Wenger l'a subitement sommé de rentrer en jeu. Problème, le champion du monde avait laissé ses protège-tibias aux vestiaires. La scène capturée par la télévision est cocasse et voit Podolski, tout penaud, retourner les banquettes du Signal Iduna Park à la recherche de la précieuse jambière. Devant le désarroi de son compatriote, Mesut Özil s'est dévoué pour lui céder les siens et signer ainsi l'action la plus décisive de sa soirée.

Clermont Foot, un petit goût de Ligue des champions

Quel est le point commun entre Yacine Brahimi, meilleur buteur de cette première journée avec trois unités, et Medhi Benatia, excellent pour sa première au cœur de la défense du Bayern Munich ? Le Clermont Foot 63. Les deux hommes s'y sont croisés lors de la saison 2009/2010. La capitale de l'Auvergne n'est pas encore la capitale de l'Europe mais Clermont a goûté à la C1 par procuration.  
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Yacine Brahimi

Crédit: AFP

Du sursis pour l'indice UEFA

A l'heure où l'indice UEFA est devenu un sujet d'angoisse nationale, les clubs de L1 ont fait preuve d'un beau patriotisme en cette première journée de Ligue des champions. Pour la première fois en phase de groupe depuis 2012, aucun d'entre eux ne s'est incliné malgré l'outrageuse domination du Bayer Leverkusen en première période à Louis II (1-0) ou les grosses absences du PSG en fin de match à Amsterdam (1-1). Ce n'est pas un mince exploit. N'est-ce pas l'OM et le LOSC ? 

Louis II morne plaine

On allait voir ce qu'on allait voir. La Ligue des champions devait apporter un peu de folie à un stade Louis II qui empile les sièges vides en Ligue 1. Mais la grande Coupe d'Europe, le souvenir pas si lointain de l'épopée de 2004 et tous les fantasmes qu'escorte la C1 devaient faire de Louis II une petite Bombonera. La banderole "We are back" exhibée fièrement par les ultras monégasques donnaient le ton. Sauf que non, rien n'y fait. Louis II n'a pas chopé la fièvre de la Ligue des champions. Avec 8130 billets vendus, Monaco a présenté la plus faible affluence de cette première journée de C1 (41 758 de moyenne…). Pis, il s'agit de la plus faible affluence de l'ASM cette saison et elle se situe en dessous de sa moyenne de l'an passé (8 906). Incurable Principauté.

La défense, nouveau point fort du Barça

Le Barça a construit sa récente splendeur sur son attaque de feu portée par Lionel Messi. Mais, cette saison, il doit surtout son bon début d'exercice à sa défense. Ballotée l'an dernier, elle n'a pas encaissé le moindre but lors de ses quatre premiers matches officiels. Une première dans son histoire. Sans doute l'effet Jérémy Mathieu (et peu importe qu'il n'ait pas joué mercredi). 

Balotelli, globetrotter efficace

Le buteur italien est une marchandise qui s'exporte moins bien que le buteur français. Mais parmi eux, Mario Balotelli est une exception. A 24 ans, le fantasque numéro 9 a déjà connu quatre clubs et il est devenu mardi, grâce à son ouverture du score face à Ludogorets (2-1), le premier Italien à marquer pour quatre clubs différents en Ligue des champions. Même les illustres Marco Simone, Fabrizio Ravanelli et Christian Pannucci n'y étaient pas parvenus. 

Tévez, 1988 jours après

1988 jours. Voilà qui nous ramène à l'année 2009, au 7 avril très précisément. Ce jour-là, Claude Makelele, alors milieu parisien, met la pression sur ses dirigeants dans les colonnes de France Football, soit le PSG recrute l'été prochain soit il prend sa retraite. Ce jour-là, Carlos Tevez marque avec Manchester United face à Porto en quart de finale de la Ligue des champions (2-2). Et depuis ? Depuis plus rien pour l'Apache qui a dû attendre ce mardi, soit 1003 minutes sans marquer en C1, pour retrouver les chemins des filets. L'Argentin n'a pas fait les choses à moitié et s'est même offert un doublé face à Malmö (2-0). Rendez-vous en 2019 pour le prochain ?
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Carlos Tévez, jugador de la Juventus

Crédit: AFP

Faux départ pour les clubs anglais

Voilà quelques années désormais que les clubs de Premier League ont une légère longueur de retard sur leurs voisins allemands et espagnols en Ligue des champions et ce n'est pas cette première journée qui va contribuer à la combler. En dix éditions de C1 entre celle de 2004-05 et celle de l'an passé, les clubs anglais n'avaient perdu que deux matches lors de leur entrée en lice. Le bilan est le même cette année en quatre matches (défaites d'Arsenal à Dortmund, 2-0, et de City à Munich, 1-0). Chelsea a, lui, concédé un nul à domicile face à Schalke 04 (1-1) et seul Liverpool a fait honneur à la couronne en venant à bout dans les ultimes minutes des redoutables Bulgares de Ludogorets (2-1). L'autoproclamé meilleur championnat du monde a mauvaise mine ce jeudi. 

Xavi rejoint Raul

Cet été, Xavi a bien failli filer en douce de l'autre côté de l'Atlantique mais il avait encore quelques records à battre. Ce mercredi, il a profité du turnover instauré par Luis Enrique face à l'Apoel Nicosie (1-0) pour disputer sa 142e rencontre de Ligue des champions et rejoindre Raul comme joueur le plus capé de la compétition. Le numéro 7 du Real Madrid conserve pour quelques semaines encore le record du nombre de buts (71). Cette fois, ce ne sera pas Xavi mais Messi (67) et Ronaldo (69) qui devraient le battre.

Ce n'est pas faute d'avoir essayé pour l'Atlético

Un centre dans la surface adverse toutes les deux minutes : 47 au total. L'Atlético Madrid n'avait jamais autant bombardé un adversaire dans toute son histoire en Ligue des champions. Et pourtant, l'Olympiacos a plutôt bien résisté à la pluie de munitions espagnoles (3-2). Mais avec seulement 30% de réussite dans leurs centres, les Colchoneros ont surtout beaucoup gâché.
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