Les 5 plus beaux buts de la saison en Ligue des champions

Le FC Barcelone défie la Juventus Turin en finale de la Ligue des champions, le 6 juin (victoire 3-1).

Quatre petites minutes de jeu à peine. Et le Barça ouvre le score face à son rival transalpin. L'action est remarquable. Et déjà dans l'histoire de la Ligue des champions car, sur le but, neuf joueurs de champ catalans touchent le ballon avant qu'il ne finisse au fond des filets de Buffon. Passes courtes, renversement de jeu par Messi et final en feu d'artifice : Alba remet en une touche de balle à Neymar. Le Brésilien temporise et sert lumineusement Iniesta, lancé dans la surface. La suite ? Deux touches de balle et un cadeau pour Rakitic, qui n'a plus qu'à conclure. Magistral.

Ce but, c'est le Barça. C'est aussi simple que cela. Il résume en une action ce qui a fait la force du champion d'Europe. Patience, accélération, talent et justesse : tout y est.

Le FC Barcelone affronte le PSG en quart de finale aller, le 15 avril (victoire 3-1).

Douze minutes après avoir passé la défense du PSG en revue, collé un premier petit pont à David Luiz, et s'être imposé physiquement face à Maxwell, l'Uruguayen ne s'arrête pas en aussi bon chemin. Lancé dans l'intervalle par Mascherano, l'ancien buteur de Liverpool se retrouve face à David Luiz, resté en retrait. Campé sur ses appuis, le défenseur de la Seleçao attend Suarez de pied ferme. Mais le Barcelonais ne s'ennuie pas de fioriture. Un crochet intérieur ? Pas la peine. Extérieur ? Non plus. Suarez va tout droit, inflige un second petit pont au Brésilien et s'en va battre Salvatore Sirigu d'une frappe pleine lucarne.

Le petit pont que tente Luis Suarez sur David Luiz, on ne le réussit que dans les cours d'école. Pas en quart de finale de la Ligue des champions.

Le Real Madrid se déplace à Liverpool en phase de groupes, le 22 octobre (victoire 3-0).

Liverpool - Real Madrid, un duel à quinze victoires en C1. Mais qui va tourner court. Après vingt-trois minutes de jeu, Cristiano Ronaldo a déjà trouvé la faille. Le Portugais est à l'origine et à la conclusion d'une action remarquable. Un une-deux avec Benzema. Un autre avec James Rodriguez et l'affaire est entendue. Enfin, pas si vite… Parce que les deux dernières touches de balle de l'action sont fantastiques. La remise du Colombien, piquée et plein axe, est une offrande que CR7 va convertir en but d'une reprise du droit croisée et aux petits oignons. Niveau toucher, c'est du grand art.

Il y a tout ce que l'on aime dans ce but. Justesse technique, vista et ce qu'il faut d'engagement. Une merveille.

Le FC Barcelone affronte le Bayern Munich en demi-finale aller, le 6 mai (victoire 3-0).

Quatre-vingtième minute de jeu. Le Barça mène 1-0 depuis 180 secondes. Le Bayern a la tête dans le seau quand Lionel Messi décide de la lui enfoncer un peu plus. Servi par Rakitic, l'Argentin pénètre dans la surface. Face à lui, Jérôme Boateng. Le défenseur du Bayern se sert de sa masse pour entraîner le numéro 10 barcelonais sur son "mauvais" pied, le droit. Bien joué. Sauf que Messi ne se démonte pas et, d'un crochet supersonique, met le Bavarois sur son séant. L'image va faire le tour du monde. La conclusion de Messi, aussi. Le mur Neuer se présente face à lui, le quadruple Ballon d'Or décide de passer par-dessus. Il pique son ballon du droit. Parfait.

Le génie de Messi résumé en quelques secondes. On ne s'en lasse pas.

Arsenal se déplace à Galatasaray en phase de groupe, le 9 décembre (victoire 4-1).

Arsenal déroule. Et mène 2-0 depuis la onzième minute de jeu. Les Anglais, sur un nuage, ne s'arrêtent pas en si bon chemin. Suite à un corner tiré de la gauche par Campbell, le ballon est repoussé de la tête par la défense stambouliote. Le cuir quitte la surface et parait aimanté par Aaron Ramsey. Il le sera aussi par la lucarne droite de Bolat. A vingt-cinq mètres, du gauche et sans contrôle, le Gallois arme une demi-volée qu'il propulse dans le but turc. Un chef d'œuvre.

Cette perle de Ramsey est avant tout une merveille de précision et de maîtrise. Le joueur d'Arsenal se sert de la force du renvoi turc pour réussir son geste. L'équilibre de Ramsey est parfait. Son coup de pied, tout en retenue, est un modèle du genre. Et que dire de la courbe de sa frappe. Le but de l'année.

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