Les cinq phrases à retenir de la tournée médiatique de Zinedine Zidane

Sur RMC, l’ancien numéro 10 confirme les informations publiées durant l’été. Oui, il y a bien eu des contacts pour entraîner son ancien club des Girondins. Il affirme même avoir rencontré le président Jean-Louis Triaud à Madrid, qui lui a proposé un projet clair, mais peu ambitieux. "Il n’y aura pas beaucoup de joueurs qui vont arriver", aurait glissé le président des Girondins à ZZ. Zidane a préféré la Castilla pour se faire les dents et confirme s’il le fallait ne pas regretter son choix.

Bien qu’il n’y ait jamais joué, l’enfant de la Castellane garde un oeil sur le club phocéen. Forcément, lui demander s’il avait envie d’entraîner l’OM était trop tentant. Dégagement en touche du numero 10, précisant qu’il est interessé mais qu’il est avant tout entraîneur de la réserve madrilène.

Un autre marronnier qui revient lorsque l’on interroge un des cadres de la génération Coupe du monde 98. Mais Zidane est lucide. Entraîner les Bleus est un souhait mais cela ne viendra qu’avec des résultats en tant qu’entraîneur. "Il n’y a que les victoires et le palmarès qui comptent, pas ce que tu es ou tu étais". Le nom sans la compétence, hors de question pour Zidane, qui n'a pas été sollicité en 2012.

Interrogé par La Provence sur Marcelo Bielsa et l’altercation médiatique avec Vincent Labrune, Zidane a légèrement pris position pour l’ancien sélectionneur argentin, argumentant "que si les grandes lignes définies ne se déroulent pas comme prévu, il est normal d’avoir des explications". Tout en prenant des pincettes, puisque, comme beaucoup, voir tous, il ne connait pas le fond du problème.

Le début de saison ne lui provoque pas des nuits blanches ou pas encore. Malgré un début de saison manqué, la Castilla du Real a remporté dimanche sa première victoire en troisième division. S’il espère à moyen terme entraîner un club de première division, Zidane se dit heureux et affirme avoir beaucoup de travail pour cette saison.