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Le Real Madrid battu à Malaga (3-2) sans Casillas écarté par Mourinho

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 23/12/2012 à 09:43 GMT+1

Malgré un but de Karim Benzema, le Real Madrid s'est incliné à Malaga (3-2) sans Iker Casillas que José Mourinho avait relégué sur le banc avant le coup d'envoi de cette rencontre de la 17e journée. Les Madrilènes sont à 16 points du Barça. La crise devrait bientôt pointer le bout de son nez.

Real Madrid's Cristiano Ronaldo reacts during their Spanish First Division soccer match against Malaga at La Rosaleda stadium in Malaga December 22, 2012 (Reuters)

Crédit: Reuters

Ce n’est pas la fin du monde mais ce samedi le Real Madrid n’a pas de quoi se réjouir. Défaits sur le terrain de Malaga (3-2), les Merengue sont relégués à 16 points du FC Barcelone leader et à 7 points de l’Atletico, deuxième. Pourtant pas besoin d’être Maya pour deviner que cet échec Madrilène à la Rosaleda avait tout pour se produire. Accrochés par l’Espanyol Barcelone à Bernabeu la semaine dernière, battus par le Celta Vigo en Coupe du Roi, les hommes de Mourinho avaient besoin d’un déclic pour relancer la machine en Andalousie. D’où le choix osé du Portugais de laisser son capitaine Iker Casillas sur le banc pour ce déplacement risqué à Malaga. Un "choix technique" selon l’entraîneur, une première depuis 10 ans pour le gardien espagnol en Liga. Ambiance dégradée dans le vestiaire ou sanction du début de saison quelconque de San Iker, le motif de Mourinho reste flou mais le malaise était palpable au coup d’envoi.
Toujours privés d’Higuain devant et de ses latéraux Marcelo et Coentrao, le Real Madrid entame pourtant la rencontre de belle manière. Le coup d’envoi est tout juste sifflé et Cristiano Ronaldo, sur coup-franc, oblige Caballero à un bel arrêt réflexe (3e). Face à la timidité des locaux, le Real monopolise le ballon et s’offre coup sur coup deux opportunités rêvées : Cristiano Ronaldo, hyperactif mais maladroit, manque d’abord le cadre à bout portant sur un caviar de Di Maria en contre-attaque (25e), avant que le subtil enchaînement de ce dernier face au gardien (contrôle et tir lobé) soit avorté par le sauvetage de Monreal sur sa ligne (26e). A la pause, Antonio Adan, remplaçant d’un soir d’Iker Casillas, passe une soirée calme et ses coéquipiers peuvent regretter leur manque d’efficacité dans la zone de vérité.
Benzema n'a rien pu faire
Au retour des vestiaires le match prend une autre dimension : Malaga se rue à l’attaque et la défense madrilène tangue. Isco est servi à l’entrée de la surface par l’omniprésent Joaquin et ouvre le score d’une frappe puissante au premier poteau. Antonio Adan repousse une tentative de Portillo à bout portant (52e), Joaquin effleure le poteau (53e) puis Saviola l’imite (55ème). Les Merengue sont au bord de la rupture mais ripostent à leur tour par l’intermédiaire de Benzema. Le Français est d’abord repris sur le fil par Demichelis au moment de frapper au but (57e), puis tire de peu à côté (58e). Benzema est encore à la retombée d’un ballon aérien conquis de haute lutte par Khedira. L’ancien lyonnais se jette et provoque le but contre son camp de Sergio Sanchez (68e).
Le Real est revenu au score contre le cours du jeu mais l’absence de ses latéraux habituels pèse : ses phases offensives manquent de fluidité, de percussion. Au contraire de son adversaire, séduisant collectivement et audacieux. Malaga continue d’aller de l’avant. Roque Santa Cruz, entré en jeu peu avant l’égalisation est à l’affut d’un centre de Jesus Gamez repris dans un premier temps par Joaquin et double la mise de près (72e). Dans un grand soir, Joaquin devient alors la goutte d’eau faisant déborder le vase madrilène. L’ailier espagnol perce en solitaire la défense merengue avant de servir idéalement Santa Cruz dans la surface d’une passe décroisée pleine de clairvoyance. Sans contrôle, le Paraguayen trompe Adan au premier poteau (76e). La réduction du score de Benzema sur un service d’Ozil en contre-attaque (81e) ne sera qu’anecdotique. Malaga maîtrise sa fin de match, le Real Madrid n’a pas sa fougue habituelle. Depuis le banc de touche, Casillas vit pourtant intensément cet épilogue, encourage ses coéquipiers. En son absence le Real a encaissé trois buts sur lesquels Adan peut difficilement être blâmé. Le Real a certainement perdu la Liga. Pas la fin du monde, mais un début de crise.
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