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Le Real s’est fait peur

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 08/12/2012 à 22:28 GMT+1

Mené au score à deux reprises, le Real a fini par s’imposer à Valladolid (2-3) grâce à Benzema et un doublé d’Özil et revient à huit points du Barça en Liga.

Real Madrid's French forward Karim Benzema celebrates after scoring during the Spanish league football match Real Valladolid CF vs Real Madrid CF at Jose Zorilla stadium in Valladolid on December 8, 2012.

Crédit: AFP

Le Real n’a pas encore capitulé. Bien que largement distancé par le Barça en Liga, Madrid n’est pas prêt à rendre les armes. Les Merengue sont pourtant passés à deux doigts de la correctionnelle ce samedi. Mené à deux reprises, le Real doit son salut (3-2) à Karim Benzema, buteur et passeur décisif, et Mesut Özil, auteur d’un doublé crucial. Un succès qui permet à la bande à Mourinho de revenir à huit points du leader catalan mais le Barça se rendra sur la pelouse du Bétis Séville ce dimanche (21h).
L'Allemand, encore contesté il y a quelques semaines, a une nouvelle fois tiré son équipe d'une fâcheuse situation. D'un coup franc magistral du gauche en pleine lucarne, semblable à celui qu'il avait inscrit face à Dortmund en C1 à Bernabeu (2-2), le meneur de jeu a évité un nul qui aurait encore davantage condamné les espoirs du Real Madrid en Liga.
Au passage, l'Allemand a aussi volé la vedette à l'avant-centre de Valladolid Manucho, lui aussi auteur d'un doublé et qui aurait pu être le héros du jour. La soirée avait en effet très mal commencé pour les Merengue. Après seulement 8 minutes de jeu, sur un corner tiré de la gauche par Ebert, le ballon, mal dégagé, revenait dans les pieds de Manucho qui ajustait Casillas à bout portant (1-0).
Benzema buteur
Heureusement pour les Madrilènes, ils n'avaient pas à gamberger bien longtemps, Callejon, titulaire à la place de Di Maria, profitant d'une glissade du défenseur Valiente pour centrer à destination de Benzema. Le Français, qui n'avait plus marqué avec le Real depuis le 21 novembre contre Manchester City, ne laissait pas passer l'occasion (1-1, 12e).
Au grand dam de l'entraîneur merengue José Mourinho, les locaux se portaient toutefois à nouveau en tête à l'issue d'un autre corner, bien exploité par l'incontournable Manucho. Le puissant avant-centre angolais s'élevait plus haut que Ramos et redonnait l'avantage aux siens de la tête (2-1, 22e). Malgré cette nouvelle contrariété, les Madrilènes ne perdaient cependant pas leur calme. Et juste avant la pause, Özil, après une percée en pleine surface et un double une-deux assorti d'une talonnade de Benzema, égalisait à nouveau grâce à un but de grande classe (2-2).
Après la pause, le Real continuait de pousser, mais manquait à chaque fois d'efficacité ou de réussite dans la conclusion. Et quand, à la 65e, Ramos se voyait refuser un but pour un hors-jeu inexistant, la crispation s'emparait des Madrilènes. C'était sans compter sur Özil et sa patte gauche. D'un superbe coup franc en pleine lucarne, l'international allemand tranquillisait les siens et prouvait qu'il était peut-être plus indispensable qu'il n'y parait.
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