Le Real reprend son bien

. DIMANCHE

Malgré la pression constante imposée par le Barça, malgré l'enjeu du résultat et la possibilité de reprendre la tête du Championnat, le Real ne faiblit pas. Longtemps menés, les Merengue ont renversé la situation, dimanche, pour s'imposer contre l'Atletico (3-2). Un succès, leur onzième d'affilée, qui leur permet non seulement de reprendre les commandes, à la différence de buts, mais aussi de marquer une fois de plus les esprits. Jusqu'au bout, il faudra compter sur eux, ont-ils eu l'air de dire en fin de match. Pourtant, que ce fut dur encore face à leurs voisins.

Si le 73e derby a tourné en leur faveur, c'est cette fois en grande partie grâce à leur orgueil et leur abnégation. Car niveau football, les stars madrilènes ont un peu déçu, une fois n'est pas coutume. Maladroit dans la finition, Cristiano Ronaldo n'a cadré quasiment aucune de ses frappes. Gonzalo Higuain a certes marqué le troisième but (62e), son 23e de la saison. Pour autant l'Argentin n'a pas affiché sa réussite des grands soirs, en atteste cette énorme occasion vendangée juste avant la pause (45e+1). Kaka, à moitié blessé, à moitié convalescent, est lui resté sur le banc. Dans ces conditions, ce sont les hommes de l'ombre qui ont pris leurs responsabilités. Xabi Alonso a d'abord égalisé de près (49e) avant qu'Arbeloa n'offre l'avantage aux siens à l'issue d'une jolie action personnelle (55e). Les deux buts de Reyes (10e) et Forlan (68e sp) ont bien entretenu l'espoir mais c'était donc sans compter la force de réaction d'une équipe qui ne s'avoue jamais vaincue.

Sans ses deux Français donc, tous deux absents sur blessure, le Real continue d'avancer. Sans se soucier du reste, il continue de gagner, quelle que soit la manière. Si avec le Barça tous deux gagnent le week-end prochain, les deux rivaux historiques se retrouveront le 11 avril, à égalité de points, pour un duel au couteau. Toute l'Espagne, toute l'Europe n'attend que ça. Le vainqueur prendra une belle option sur la Liga. Mais on n'en est pas encore là.

Séville, qui reste exclu de la "zone" Ligue des champions (5e), n'a pris que trois points lors de ses six derniers matches de Liga. Sa dernière victoire remonte au 20 février (3-1 à Majorque, 23e journée). Le club andalou, entraîné depuis jeudi par Antonio Alvarez, en remplacement de Manolo Jimenez (destitué mardi), a pris l'eau d'entrée face à Villarreal: but de Rossi à la 5e minute, puis de Joseba Llorente à la 18e. Le Français Robert Pires a marqué le troisième but en fin de match (90+1). Villarreal de son côté revit et peut toujours croire à une qualification européenne.

. SAMEDI

. LUNDI