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Le Real le regrettera

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 09/04/2012 à 09:01 GMT+2

Accroché par Valence (0-0) dimanche soir, au terme d'une rencontre riche en occasions manquées, le leader madrilène ne compte plus que quatre points d'avance sur le Barça. Le Clasico qui se jouera dans deux semaines, au Camp Nou, pourrait finalement s'avérer décisif dans la course au titre.

Cristiano Ronaldo Real Madrid Valence 08/04/12

Crédit: AFP

Il y a un mois, le Real Madrid avait dix points d'avance sur le Barça. Cinq matches plus tard, son avance a fondu comme neige au soleil : elle s'est réduite à quatre unités. Dimanche soir, lors du choc de la 32e journée, le leader merengue a perdu deux points face à Valence (0-0). Il en avait déjà perdu autant devant Malaga (1-1) et Villarreal (1-1). Ce troisième nul en cinq rencontres freine considérablement le Real dans la course au titre. Il aurait même tendance à immiscer le doute dans les têtes madrilènes. Surtout à deux semaines d'un Clasico qu'on n'imaginait pas déterminant. A ce rythme-là, le déplacement au Camp Nou le sera.
Les coéquipiers de Karim Benzema, aligné une nouvelle fois aux côtés de Gonzalo Higuain et de Cristiano Ronaldo, se sont pourtant donné les moyens de surfer sur leurs deux dernières sorties. Mais cette fois, ils n'ont pas affiché l'insolente réussite qui les avaient animés devant la Real Sociedad (5-1) et à Osasuna (1-5). A l'image de Ronaldo, les Merengue ont manqué cruellement d'adresse dans le dernier geste. Le Portugais a tenté. Beaucoup tenté. Sans réussite : il a trouvé le poteau à deux reprises (7e et 56e) et s'est montré étonnamment maladroit devant Guaida. A Bernabeu, le gardien valencian a multiplié les prouesses.
Puisque rien ne voulait rentrer, Ronaldo a cherché d'obtenir un penalty. Il ne l'a pas obtenu. Buteur lors des trois dernières sorties sous le maillot merengue, Benzema est lui aussi resté muet. Sur un service de Ronaldo, le Français a vendangé une occasion en or à la 78e. Dans une rencontre rythmée, riche en occasions nettes, les attaquants valencians se sont, eux aussi, illustrés. Demandez à Iker Casillas : le portier madrilène a eu quelques sueurs froides. Comme son homologue, il a été sauvé à deux reprises (24e et 55e). Comme son homologue, il a dû sortir le grand jeu. Sans lui, le Real aurait peut-être perdu davantage.
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