Quand le Barça est dans le dur, il peut toujours compter sur Neymar et Messi

Le premier gros test de la saison a été passé avec succès par le FC Barcelone. Sur le plan du résultat, du moins. Sur la pelouse de l’Atlético, champion en 2014, le Barça a obtenu sa troisième victoire en trois journées (1-2). Les commandes du championnat restent entre les mains des Catalans, qui ont repoussé leurs adversaires du soir à trois longueurs. Mais l’équipe de Luis Enrique n’est pas encore flamboyante, n’a pas beaucoup de marge et n’a de nouveau gagné que d’un but. Il a aussi fallu que Lionel Messi fasse son apparition sur la pelouse pour débloquer la situation.

L’Argentin avait été placé sur le banc par son entraîneur, alors qu’il ne s’était pas entraîné ce vendredi pour accueillir son deuxième enfant et que le début de la phase de poules de Ligue des champions se profile dans quelques jours. Mais Luis Enrique ne s’en est pas pour autant privé, le lançant à l’heure de jeu. Un quart d’heure plus tard, la Pulga marquait le but de la victoire, d’un subtil extérieur du pied gauche face à Jan Oblak, sur un service de Luiz Suarez (77e).

Si Messi a pu donner la victoire aux siens, c’est aussi parce que Neymar a remis le FCB sur les bons rails. Le Brésilien a égalisé à la 55e minute d’un superbe coup franc direct en lucarne, alors qu’Ivan Rakitic et Luis Suarez avaient auparavant buté sur Oblak (14e) et la barre transversale (24e). Barcelone s’est procuré la majorité des occasions et a globalement maîtrisé le jeu, mais le jeu offensif ne paraît pas encore tout à fait rodé.

Les champions en titre ont aussi montré des signes de faiblesse défensivement. Le premier avertissement, sur un tir de Fernando Torres juste à côté de la lucarne (17e), a été sans frais. Au retour des vestiaires, le très mauvais alignement de l’arrière-garde et le marquage trop lâche sur l’avant-centre, préféré à Jackson Martinez, a coûté un but. Servi par Tiago, Torres a conclu victorieusement une action en une touche de balle (51e).

Cette rencontre a aussi été marquée par une multitude d’actions litigieuses dans les deux surfaces, avec plusieurs mains. Comme sur un sauvetage de Diego Godin qui a privé Neymar du doublé (69e). Si les traditionnelles protestations sont intervenues, aucun penalty n’a été sifflé. L’arbitre a à chaque fois jugé que cela était involontaire. Il a au moins gardé cette ligne directrice, avec une unité dans ses décisions. Pas de quoi remettre en cause le résultat négatif de l’Atlético, rélégué au cinquième rang.