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Real Madrid : Le plus heureux de l'arrivée de Zidane, c'est Isco

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 18/01/2016 à 12:05 GMT+1

LIGA - Zinédine Zidane semble clairement décidé à faire confiance à Isco au milieu de terrain du Real Madrid. Bien plus qu'à James Rodriguez en tout cas. Encore très bon dimanche face au Sporting Gijon (5-1), l'Espagnol donne raison à son nouvel entraîneur.

Isco (Real Madrid)

Crédit: Panoramic

Et si le vrai changement venait de là ? A peine arrivé à la tête du Real Madrid, Zinédine Zidane enchaîne les succès avec un jeu aussi brillant qu'efficace. Si la seconde période face à Gijon (5-1) a été relativement calme, elle ne doit pas cacher une première période absolument sublime sur tous les plans, conclue sur le score de 5-0. Au cœur du jeu comme du renouveau des Merengue, Isco a brillé. Comme la semaine passée face à La Corogne (5-0). Car le grand gagnant de l'arrivée du Français à la tête du Real, c'est bien lui.

Du temps de jeu et des efforts défensifs

Douze minutes. Voilà le peu de temps de jeu qu'avait offert Benitez à Isco depuis son expulsion lors du Clasico, le 21 novembre dernier. Une misère pour le milieu de terrain espagnol, pièce maitresse du Real depuis son arrivée au club à l'été 2013. L'entraîneur lui préférait souvent James Rodriguez ou Matteo Kovacic, pourtant loin de se montrer convaincants. Un choix qui n'a pas été perpétué par Zinédine Zidane. Dès son premier match, le Français a mis le Colombien et le Croate sur le banc pour leur préférer Isco, pourtant plus utilisé depuis trois rencontres. Alors oui, l'Espagnol n'a jamais dépassé les 66 minutes. Mais c'est avant tout pour son manque de rythme.
Et, à chaque fois, la différence était faite depuis longtemps. Face à La Corogne, il y avait déjà 4-0. Bis repetita ce dimanche puisqu'il y avait déjà 5-0 lorsque l'Espagnol a laissé sa place à James. Un changement qui a montré la différence de niveau actuel entre les deux joueurs. Notamment dans l'implication défensive. Ce n'est pas un hasard si le Sporting Gijon s'est montré bien plus dangereux à la suite de la sortie d'Isco, même si ce n'est pas le seul élément qui l'explique. La présence de l'ancien joueur de Malaga pour couper les trajectoires de relances, notamment dans les intervalles, ainsi que les efforts qu'il a effectués pour gêner au maximum le meneur de jeu adverse, Halilovic, l'ont souvent fait reculer. Mais c'est aussi ce travail défensif, qui fait la différence entre lui et James.

Décisif, il s'est mis Bernabeu dans la poche

Car James est un meneur de jeu, et uniquement un meneur de jeu. Rarement on le voit redescendre au niveau des deux autres milieux de terrain pour venir aider sa défense, pour mieux contrôler l'adversaire. Plus complet, Isco stabilise le milieu de terrain madrilène. Et c'est de là que vient cette soudaine sérénité dans le jeu du Real. D'autant que balle au pied, l'Espagnol de 23 ans régale. Sa passe décisive pour le deuxième but de Benzema, d'une subtile louche après avoir lobé Alberto Lora d'un coup du sombrero sur un pas, témoignait de sa grande facilité technique. Et, à la manière dont le public a salué sa sortie à l'heure de jeu, nul doute que Santiago-Bernabeu a apprécié.
Interrogé en conférence de presse sur son choix, Zidane a nié avoir écarté de ses plans le Colombien : "Peut-être que je privilégierai James au prochain match", a-t-il même expliqué. Peut-être. Mais quand on voit le niveau de jeu du Real Madrid depuis le retour dans le onze de départ d'Isco et la stabilité qu'il apporte à l'équipe, James Rodriguez est loin de retrouver sa place. Et le Real ne s'en plaindra pas forcément.
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