Magicien, fada, fesses : l'année de Zidane en 16 déclas
ParCyril Morin
Mis à jour 04/01/2017 à 12:32 GMT+1
LIGA - Zinédine Zidane, qui fête mercredi son premier anniversaire au poste d'entraîneur du Real Madrid, a vécu une année 2016 riche en émotions. Voici 16 de ses déclarations les plus marquantes pour illustrer son début de mandat.
Un entraîneur n'est jamais prêt, encore moins un entraîneur qui n'a jamais entraîné.
Lors de sa présentation à la presse le 5 janvier, Zinedine Zidane ne s'en cache pas : il sait que son inexpérience peut lui jouer des tours.
Je suis en admiration devant Cristiano Ronaldo. Il a 31 ans mais physiquement, c'est un monstre.
Comment se mettre sa star dans la poche ? En l'encensant publiquement, ZZ a réussi à mettre CR7 dans les meilleures conditions pour briller. Et son Ballon d'Or porte (un peu) la marque du tacticien français.
En jouant de cette manière, nous n'irons nulle part.
Premier petit coup de gueule du double Z. Le 13 mars, après un succès difficile face à las Palmas (2-1), Zidane met en garde ses troupes.
Quand je vois mon équipe unie comme ça, chacun luttant pour ses partenaires, pour un entraîneur c'est le top.
Premier clasico et première victoire pour Zidane entraîneur. Comme un acte fondateur.
Je reste toujours positif. Et si j'ai réussi à gagner des choses en tant que joueur, c'est avec cette philosophie.
Son Real est au bord du précipice en C1 avant le quart de finale retour contre Wolsburg ? Peu importe, Zidane reste optimiste. À raison puisque les Merengues se qualifieront au prix d'une belle remontada.
Je ne fais rien d'autre à part les conférences de presse, je continue de me protéger. J'ai fait le choix de ne pas parler juste pour parler.
Interrogé le 7 mai sur ses déclarations vis-à-vis de la presse, ZZ l'avoue : il préfère se protéger.
Barcelone a mérité le titre et ce que nous avons fait, pour notre part, mérite un coup de chapeau.
Le 14 mai, malgré une dynamique incroyable, le Real doit s'avouer vaincu dans la course au titre face au Barça. Mais Zinedine Zidane préfère retenir le positif.
J'ai gagné ici la Ligue des champions comme joueur, comme adjoint et maintenant comme entraîneur. Je suis si fier de faire partie de cette grande maison. C'est le club de ma vie, qui m'a fait grand.
L'ancien meneur de jeu des Bleus a raison de s'enflammer : après le sacre du Real en finale de Ligue des champions, l'histoire d'amour entre le club et ZZ risque de durer.
Des attentes, il y en aura cette année... mais comme la saison dernière.
Le 13 septembre dernier, Zidane ressort les clichés classiques... Mais qui fonctionnent à chaque fois.
Je ne suis pas un magicien, je dis juste que le travail va nous permettre de sortir de cette petite phase. Je n'ai rien inventé du tout, je n'ai pas inventé le football.
Début de crise au Real ? Le 14 octobre 2016, après 4 matches nuls consécutifs, ZZ se présente face à la presse et sort la carte modestie. Reste que "El Mago Zidane" est née.
Quand les choses vont bien, j'en ai une part, une petite part. Quand les choses vont mal, je suis le responsable.
Le 5 novembre, le Real concède le nul face au Legia Varsovie (3-3). Et le patron du Real joue les para-tonnerres.
Ce qui m'anime, c'est que j'adore gagner. Je suis un gagneur.
Un grand classique. Qui marche toujours.
Je vais rester ici toute ma vie, parce que je me plais beaucoup dans cette ville et dans ce pays, qui m'a toujours témoigné beaucoup d'affection.
Le 2 décembre, ZZ confirme ce qu'il disait en mai : Madrid est sa seconde maison.
J'ai un gros mot qui me vient... Excusez-moi, pardon, mais nous sommes allés là-bas en serrant les fesses.
Le 2 décembre, le Real échappe à la défaite en égalisant dans les dernières minutes (1-1). Et le Français, si poli, se laisse (un peu) aller.
Pendant le match, je me surprends à faire des gestes de fou, donc ça veut dire que ça sort de l'intérieur. Je le vis.
Une passion, ça se vit. Encore plus depuis un banc de touche après une victoire renversante contre la Corogne (3-2). Et ses pantalons peuvent en témoigner.
On peut le dire: 2016, quel pied pour tout le monde !
Après le sacre du Real au Japon, Zidane fait le bilan, calmement, se reméronant chaque instant. Alors, vivement 2017 !
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