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Real Madrid - FC Barcelone (2-3) : Incassable Messi

Maxime Dupuis

Mis à jour 24/04/2017 à 11:25 GMT+2

LIGA - Des coups, Lionel Messi en a pris un bon paquet, dimanche soir à Bernabeu. Mais c’est l’Argentin qui a eu le dernier mot face au Real Madrid (2-3). Auteur d’un doublé dont le but de la victoire dans le temps additionnel, le quintuple Ballon d’or a réalisé une performance qui restera dans l’histoire du Clasico.

Lionel Messi brandit son maillot devant le public du Bernabéu après avoir marqué le but de la victoire du Barça sur le terrain du Real Madrid, le 23 avril 2017.

Crédit: Panoramic

Il n’avait plus marqué face au Real Madrid depuis trois ans. Une éternité à son échelle d’extraterrestre. Et puis, Lionel Messi s’est dit que la disette n’avait que trop duré. Dimanche à Santiago-Bernabeu, l’Argentin a revêtu les habits de lumière qu’il avait remisés au placard, en Ligue des champions principalement. Et les Merengue ont payé l’addition au prix fort. Le quintuple Ballon d’Or a réussi un doublé face au meilleur ennemi du FC Barcelone et permis aux Blaugrana de rester dans la course au titre de champion d’Espagne. Plus que jamais.
Lumineux, Lionel Messi l’a été. Mais l’Argentin a payé cher pour parvenir à ses fins. Dimanche soir, rien ne lui a été épargné. Comme rarement, il s’est fait secouer par les hommes en blanc. Par Casemiro, à trois reprises en première période. Notamment sur un premier tacle qui a valu un jaune orangé au Brésilien (12e). Sergio Ramos, lui, a eu droit à son rouge pour un tacle sur le même Leo (77e). Une intervention qui sentait bon la testostérone et à ne pas montrer dans les écoles. Sinon de MMA.
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Sergio Ramos (Real Madrid) et Lionel Messi (FC Barcelone).

Crédit: Getty Images

Il faut le féliciter, point barre
Cerise sur le gâteau, ce coup de coude involontaire de Marcelo que l’Argentin a pris en plein dans les gencives et qui l’a obligé à terminer le premier acte avec une compresse XXL dans la bouche. Elle n’a pas entamé sa lucidité. En tout cas beaucoup moins que le tampon qu’il avait pris mercredi face à la Juventus, en retombant tête la première sur la pelouse du Camp Nou (0-0). La preuve, Lionel Messi l’a donnée après la demi-heure de jeu quand il s’est transformé en couteau et a réduit la défense du Real au rang de plaquette de beurre ramollie (1-1, 33e).
La seconde lame ? Il a fallu attendre la toute dernière seconde. Ou pas loin. Une passe en retrait bien sentie de Jordi Alba. Une reprise aux petits oignons de Messi (92e, 2-3). Et une célébration que Santiago-Bernabeu n’oubliera pas de sitôt. La Pulga a retiré son maillot, l’a ostensiblement tendu aux supporters du Real, s’est signé. Et a remballé ses affaires. La satisfaction du travail bien fait avec un historique 500e but dans les bagages.
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Messi : 500 buts avec le Barça, sept dates à retenir

"Il faut le féliciter, point barre. Je n'ai rien d'autre à dire." Zinedine Zidane n’a évidemment pas voulu s’éterniser sur le cas de son bourreau du soir. Luis Enrique, lui, s’est montré un peu plus prolixe. Et heureux comme un gosse après une soirée pas comme les autres. Ce dernier Clasico gagné à la tête du Barça, le technicien sait à qui il la doit. "Leo Messi est tout le temps déterminant, jusqu'à ce qu'il rentre chez lui pour manger. Il est le meilleur joueur de toute l'histoire, de toutes les équipes, et j'en ai vu des matches de football en vidéo... Dans le football moderne, même lorsque tout le monde est au top physiquement et techniquement, il continue à faire la différence. C’est une chance pour les supporters barcelonais". Pour le football aussi. Beaucoup moins pour le Real Madrid.
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