Valence s'impose face à l'Espanyol (0-2) et reste à 4 points du FC Barcelone au classement

Valence tient le rythme du Barça et c'est un petit miracle. Bousculé de tous les côtés par un excellent Espanyol Barcelone, dimanche lors de la 12e journée de la Liga, le club méditerranéen est allé chercher un succès dans la difficulté (0-2) sur la pelouse de Cornella El Prat. Ce succès, qui lui permet de rester à quatre points du Barça au classement, à six jours du choc entre les deux équipes à Mestalla, pourrait être le début de quelque chose. Le Real et l'Atlético de Madrid, qui n'ont pas réussi à se départager lors du derby samedi (0-0), pointent eux à 6 points du VCF.

Au bord de la rupture pendant cinquante minutes, Valence a vécu une drôle d'après-midi à Barcelone et probablement signé son match le moins abouti depuis début septembre. Pas grave, les hommes de Marcelino Garcia Toral ont montré qu'ils avaient du mental et du répondant. Ces deux facteurs seront déterminants pour espérer faire tomber Lionel Messi et ses coéquipiers dans une semaine. Ce choc face au Barça, les joueurs de Valence devront le disputer sans leur entraîneur Marcelino, expulsé lors de la seconde période après des protestations contre l'arbitre.

Excellent au sein d'une équipe déséquilibrée, parfois mise au supplice, mais contradictoirement solide dans l'ensemble, Geoffrey Kondogbia a été déterminant lors de ce déplacement. Son superbe but marqué à la 67e minute a été le tournant de cette rencontre. Titularisé à la place de Simone Zaza, touché au genou et préservé pour le Barça, Santi Mina a lui mis ses coéquipiers à l'abri en toute fin de rencontre suite à un cadeau d'un défenseur de l'Espanyol (83e). Avant de frapper, Valence n'avait dominé que le premier quart d'heure de cette rencontre, mis le feu à la défense adverse, avant de s'éteindre et de subir.

On n'oubliera pas de saluer la performance de l'Espanyol. Très moyen cette saison (13e avant de disputer la 12e journée), le club perico a délivré sa prestation la plus aboutie de la campagne actuelle. Etourdissant devant, grâce à l'activité incessante de Gerard Moreno et Sergio Garcia, mais coupé en deux, le club catalan a payé très cher ses énormes efforts offensifs. Si Valence a remporté son huitième succès de rang en Liga, record historique pour le club, c'est aussi grâce à son portier Neto. Solide et sobre, le Brésilien s'est comporté en patron dimanche. Même en souffrant, ce Valence gagne. C'est un véritable roc.