Wendel: "Très important"

W: Cette saison je m'étais fixé comme objectif une dizaine... En ce moment je frappe bien. Mais depuis que je suis arrivé en France, je progresse sur les coups francs, coups de pied arrêtés. Au Brésil, je n'avais pas beaucoup d'opportunités de tirer. Ici dès mon arrivée, on m'a donné la chance de le faire. Je récolte aussi le fruit de beaucoup de travail. Tous les jours après l'entraînement je reste 10 minutes pour cadrer, frapper avec (le 2e gardien) Mathieu Valverde, ça me fait du bien et je vais encore progresser. Mais je commence juste à frapper, à marquer, je suis loin de joueurs comme Juninho: lui est fantastique, de loin, mais aussi près des 16 m, pas comme moi. Lui et Marcelinho, qui joua à Ajaccio (2004-05), sont des inspirations en la matière.

W: Je connais mieux le championnat de France que la saison dernière. Je connais mieux les joueurs, je sais ce que je peux faire, j'ai davantage d'expérience. Et quand j'étais arrivé à Bordeaux (août 2006) je venais de faire 40 matches, j'ai fait deux saisons en une année, j'ai fini très fatigué. Cette année, j'ai eu 40 jours de vacances, puis la préparation physique, c'est très important pour moi.

W: C'est surtout important pour aider Bordeaux à finir 2e, car on marque 35-40% de nos buts sur coups de pied arrêtés. Mais pour être sélectionné avec le Brésil il faut faire... beaucoup de choses. Il y a tout le temps de bons joueurs qui arrivent en équipe nationale. Mercredi encore, c'était Pato (18 ans, 1 but pour sa 1re sélection, NDLR). Mais si je continue à progresser et bien jouer avec Bordeaux, en haut de la Ligue 1, je pense que c'est possible. Comme Fernando, qui est un exemple. Personne ne parlait de lui à son arrivée, mais les Girondins ont fini deuxièmes (2006), ont joué la Ligue des champions, il est devenu un joueur important pour l'équipe. Si je continue comme ça, j'ai une chance.

W: C'est pour cela qu'on va faire attention samedi. C'est un match très important, on a 3 points d'avance sur Nancy, il n'y a pas de pression supplémentaire. Mais là, on joue cette 2e place.