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A l'heure argentine

Eurosport
ParEurosport

Publié 28/05/2009 à 11:30 GMT+2

Suite de notre tour d'horizon des joueurs de légendes ayant marqué les 20 clubs de Ligue 1. Gros plan aujourd'hui sur Toulouse. notre podium est très marqué années 80, celles des grandes heures du TFC en Coupe d'Europe. Il est également fortement "argentin", avec Beto Marcico et Alberto Tarantini.

Du 18 au 29 mai, Eurosport.fr va désigner les trois plus grands joueurs de chaque club évoluant cette saison en Ligue 1. Il s'agit selon nous des trois joueurs ayant laissé l'empreinte la plus forte au cours de leur passage au club. Chaque membre de la rédaction a désigné cinq joueurs. Chaque jour, vous pourrez également découvrir le vote des internautes, et le comparer à celui de la rédaction.
. 1. BETO MARCICO
Pays: Argentine
Date de naissance : 13/05/1960
Saisons à Toulouse (L1) : 7
Matches à Toulouse (L1) : 227
Buts à Toulouse (L1) : 62
Dans les années 80, si vous vouliez avoir la chance de trouver un Alberto Marcico détendu et souriant, il n'existait qu'une manière de faire : l'inviter à la pizzeria. L'enfant de Corrientes était ainsi fait. Génial sur un terrain et amoureux des pizzas, n'hésitant pas à en faire son régime spécial en pleine saison. De sa période toulousaine, deux images reviennent sans cesse lorsque l'on pense à Beto. Son embonpoint lui offrant des allures de joueur lent et emprunté alors que chaque touche de balle de l'Argentin n'était que créativité et efficacité et un accent toujours chantant, origine d'une Argentine qui a bercé son enfance. Milieu offensif, attaquant, difficile de le cantonner dans un registre lors de son arrivée en Haute-Garonne en 1985 pour 140 000 dollars. Durant 7 saisons, Beto allait faire frémir l'ancien Stadium. Autour des Bergeroo, Tarantini, Passi, il allait écrire la plus belle page du football toulousain en portant le club dans le haut du tableau de Première Division. Le sommet étant évidemment le choc face au Napoli d'un certain Maradona, remporté aux tirs au but en Coupe de l'UEFA en 1986 dans un stade en folie.
Une année 86 qui aurait dû le voir disputer la Coupe du monde au Mexique si Carlos Bilardo, sélectionneur argentin de l'époque, ne l'avait jugé trop enrobé pour prêter main forte aux futurs champions du monde. C'est finalement à Toulouse qu'il connaîtra ses meilleurs moments. "Il était un joueur assez difficile à cataloguer mais tellement génial", se rappelle Jacques Santini qui l'a coaché. N'ayant jamais connu de saison à plus de 14 buts (1986/87), c'est dans sa capacité à faire mieux jouer ses coéquipiers que Marcico a marqué à jamais la vie du TFC. Parti en 1992 à Boca Juniors, il porte un regard acerbe sur le président actuel, Olivier Sadran : "Ce monsieur se croît plus important que le club alors que rien ne doit passer avec le TFC. Cet homme n'est là que pour faire du business". Le plus grand joueur de l'histoire du club toulousain n'a rien perdu de son appétit féroce, et ça se voit...
2. GERALD PASSI
Pays: France
Date de naissance: 21/01/1964
Saisons à Toulouse (L1): 5
Matches avec Toulouse (L1): 148
Buts avec Toulouse (L1): 51
Il suffit parfois d'un match pour figer à jamais un joueur dans la mémoire collective. Une soirée si marquante, où un homme marche sur l'eau, où rien ne peut l'arrêter. A l'évocation de son nom, c'est ce match, ce jour de gloire, qui vient immédiatement à l'esprit. Ainsi, le nom de Gérald Passi renvoie inévitablement à ce soir d'octobre 1986. En 16e de finale aller de la Coupe de l'UEFA, le meneur de jeu gaucher enflamme à lui seul le Stadium face au Spartak Moscou en inscrivant les trois buts de la victoire toulousaine à Rinat Dassaev, alors considéré comme le plus grand gardien du monde. Son premier but, une reprise de volée après contrôle, est une pure merveille. Le TFC s'impose 3-1. Comme il a déjà sorti le Naples de Maradona au premier tour, la France se prend de passion pour cette jeune équipe. Un début d'épopée vite douchée puisque Toulouse prend une raclée à Moscou (5-1) et quitte la scène.
Cet automne 86 est une parabole de la carrière de Gérald Passi, arrivé à Toulouse un an plus tôt, à la demande de Jacques Santini. Sans le savoir, l'Albigeois ne connaitrait jamais plus pareille ivresse qu'à cette période. Passi a alors 22 ans. Ses exploits le propulsent en équipe de France. Il y effectue des débuts brillants et prometteurs et quand Platini prend sa retraite au printemps 1987, l'ancien Montpelliérain est désigné comme le successeur de Platoche. Mais Passi fait partie de la génération sacrifiée. Le Toulousain savoure sa dernière sélection en octobre 1988, lors d'un match nul de sinistre mémoire à Chypre. Une catastrophe qui coûte sa place à Henri Michel, remplacé par... Platini. Lequel n'appellera jamais son ex-successeur désigné.
3. ALBERTO TARANTINI
Pays: Argentine
Date de naissance : 3 décembre 1955
Saisons à Toulouse (L1) : 4
Matches à Toulouse (L1) : 107
Buts à Toulouse (L1) : 4
Sa longue chevelure bouclée n'a laissé personne indifférent à Toulouse. Ce gaucher élégant, repositionné dans l'axe avec les années, a débarqué en Haute-Garonne auréolé d'un statut de champion du monde 78. Une carte de visite marquante pour un joueur qui débarque à 29 ans au TFC. Il sera la pierre angulaire du système défensif du club durant quatre saisons sans jamais avoir la joie de rajouter un titre à son palmarès. Mais plus que des lignes sur un CV, "Conejo" (le lapin) aura été le guide pour les Marcico, Passi, Stopyra lors des meilleures années toulousaines au milieu des années 80. Un leader naturel qui aura notamment sauvé Beto Marcico d'un retour précipité en Argentine quelques semaines après une arrivée ratée en France.
EGALEMENT CITES
Dominique Arribage
Philippe Bergeroo
Johan Elmander
Jean-François Domergue
Jean-Philippe Durand
Andre-Pierre Gignac
Vaghiz Khidiatouline
Michel Pavon
Yannick Stopyra
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LE VOTES DES INTERNAUTES
Andre-Pierre Gignac
Johan Elmander
Fabien Barthez
Nous avons opté pour les années 80. Vous avez choisi les années 90-2000. André-Pierre Gignac, meilleur buteur du Championnat de France cette saison, et désormais international, n'aura pas mis longtemps il est vrai pour entrer dans l'histoire du Téfécé. Il devance de peu le précédent canonnier du club toulousain, Johan Elmander, qui n'a laissé que des bons souvenirs sur les bords de la Garonne. Enfin, Fabien Barthez complète votre trio. Il n'était pas encore le Divin Chauve quand il a débuté en Ligue 1 avec Toulouse, mais son talent n'a pas échappé longtemps à Bernard Tapie et l'OM, qui le débaucha à seulement 21 ans pour le faire venir à Marseille.
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