Cheyrou: "Compliqué"

B.C : Oui mais il ne faut pas s'enflammer. Ce n'est pas parce que nous avons battu Twente (1-0) et Caen (1-0) que l'on doit se croire arrivé. Il ne faut pas retomber dans nos travers. Les erreurs, ça peut arriver. Mais quand on les reproduit trop souvent, c'est un manque d'intelligence et de maturité. Maintenant, on doit arriver à garder le même état d'esprit que celui qui nous a permis de remporter ces deux matches. On peut réussir de belles choses. Je pense que la fin de saison va être passionnante avec la Coupe d'Europe et le championnat.

B.C : Il faut que l'on soit plus régulier. Ce n'est que lorsque nous sommes dos au mur que l'on se remet en questions. Il faut corriger ça et faire encore plus d'efforts collectifs pour maintenir notre niveau. C'est la seule possibilité pour espérer accrocher quelque chose cette saison. Il y a un enchainement de matches décisifs qui nous attend. On ne doit pas le manquer.

B.C : C'est une équipe très en confiance en ce moment. Elle remonte bien au classement. Valenciennes, c'est le profil d'équipe qui ne nous convient pas. Mais c'est aussi dans ce genre de match que l'on progresse. La rencontre va en effet être très fermée. Et dans de telles conditions nous devrons jouer très vite vers l'avant une touche de balle, écarter le jeu et essayer de permuter pour les mettre en difficulté. On compte aussi sur des individualités comme Mamadou (Niang) ou Hatem (Ben Arfa) pour faire la différence.

B.C : Elle est très homogène et ne lâche jamais rien. Son jeu est basé sur le contre, qu'elle pratique à merveille avec notamment Jean-Claude Darcheville, un buteur très rapide. Ça va être un match compliqué pour nous.

B.C : C'est vrai que lorsqu'on regarde les stats, on est meilleur à l'extérieur. C'est plus compliqué au Vélodrome. Les équipes viennent à Marseille avec l'intention de ne pas prendre de but. Elles jouent souvent avec huit joueurs derrière… et espèrent marquer sur un contre. Pour elles, prendre un point est l'objectif principal. Et ce sera de plus en plus le cas car beaucoup de formations jouent le maintien.

B.C : Face au Mans, nous n'avons jamais pu donner de la profondeur à notre jeu. Les frappes de loin peuvent être une manière de franchir les défenses renforcées en face de nous. Je m'y essaye, mais il faut que j'arrête de trouver la barre transversale (rires). Ces frappes peuvent en tout cas faire sortir les défenseurs. C'est pour cela que les milieux de terrain ont une grande importance dans ce genre de rencontres. On doit essayer de trouver des failles pour mettre nos attaquants dans les meilleures conditions.

B.C : Il nous a donné de nouvelles solutions. Quand on passe par les côtés, on sait qu'au centre on peut compter sur son jeu de tête. Ce n'était pas forcément le cas avec des joueurs plus petits (rires). On s'est adapté à ses qualités comme à ses défauts. Et puis on parle plus de lui car il a marqué son premier but à Caen mais son replacement défensif nous fait beaucoup de bien. On n'en parle pas beaucoup mais il défend très bien. Il nous soulage. C'est un peu bizarre pour un attaquant mais il fait très bien son boulot quand il est au pressing. Il harcèle les défenseurs. Et puis, techniquement, il n'est pas maladroit. Ça s'ajoute à son très bon jeu de tête et sa bonne vitesse de course. On se rend compte à chaque rencontre qu'il a beaucoup d'atouts. A nous de savoir les utiliser au mieux.